Adoptée le 13 juillet 2010, la LMA « marque une ambition pour conforter la compétitivité durable de l'agriculture, socle d'une alimentation sécurisée et de territoires préservés », estiment les chambres d'agriculture dans un communiqué du 13 juillet 2010.
Elles notent avec satisfaction la mise en œuvre d'une politique publique de l'alimentation, le renforcement du rôle des interprofessions et organisations de producteurs, le développement des outils de gestion des risques climatiques, la préservation du foncier agricole et le développement de la forêt.
Mais au vu des difficultés rencontrées par les parlementaires lors des débats, qui se sont souvent heurtés aux règles communautaires, l'APCA espère que le texte sera « suffisamment efficace pour tracer de véritables repères pour les agriculteurs désabusés par la crise profonde qu'ils subissent » et qu'il inspirera la Pac après 2013, « notamment sur l'organisation économique et sur la gestion des risques ».
Autre inquiétude de l'APCA : l'élargissement du champ d'intervention des chambres d'agriculture, entériné par les parlementaires, notamment sur l'installation et la forêt. « Gageons que ce ne sera pas le prétexte à des coupes claires dans les moyens budgétaires », souligne le communiqué.
Pour les chambres, il est donc clair que « l'efficacité de cette loi dépend de la volonté et de la capacité des différents acteurs à s'emparer des outils mis à disposition ». « Elle dépend aussi de l'engagement de l'Etat pour l'agriculture de notre pays. Elle dépend enfin de la capacité à réinventer une politique agricole commune ambitieuse, sans laquelle cette loi de modernisation pourrait n'être qu'un coup d'épée dans l'eau », a déclaré Guy Vasseur, le président des chambres d'agriculture.
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