L'Office du lait national a finalisé, le 31 août, le contrat type qu'il compte proposer aux producteurs de lait. Il sera dévoilé le 13 septembre au Space, au lendemain de l'assemblée générale de l'Apli (Association des producteurs de lait indépendants).
L'objectif de l'Office du lait national est de réunir le maximum d'éleveurs dans une organisation de producteurs (OP) unique, France Milk Board (FMB), et ce, quelle que soit l'entreprise à laquelle ils livrent, rappelle Gérard Durand, secrétaire national de la Confédération paysanne.
Le contrat type, finalisé mercredi dernier à Vierzon entre les organisations parties prenantes de FMB (1), précisera le lien entre le producteur et sa laiterie ainsi que le mandat de négociation confié à FMB. Ses responsables comptent présenter ce contrat type, dans les semaines à venir, au ministre de l'Agriculture ainsi qu'aux membres de l'interprofession laitière, indique Gérard Durand.
Dans un communiqué diffusé jeudi, le président de l'Office du lait national, Paul de Montvalon, indique que, « sous réserve de la disparition des quotas en 2015, le contrat France Milk Board permettra aux producteurs » :
- « de conserver leur droit à produire et d'assurer la pérennité de leur exploitation par une adaptation européenne de la production,
- de sécuriser l'activité économique de chacune des parties au contrat,
- d'assurer à l'ensemble de la filière la meilleure visibilité possible,
- de maintenir des producteurs sur l'ensemble du territoire pour en assurer l'entretien et le dynamisme,
- de garantir à la population un approvisionnement qualitatif et quantitatif en matière première lait ».
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(1) La Confédération paysanne a rejoint, en mai dernier, l'Association des producteurs de lait indépendants (Apli) et l'Organisation des producteurs de lait (OPL, Coordination rurale) au sein de FMB.
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Les éleveurs n'attendent pas discours,ni papiers
vendredi 02 septembre 2011 - 20h23
Il est curieux que toutes les propositions de ces 2 derniéres années donnent l'impression que cet accouchement interminable ne ressemble qu'aux accouchements de souris...il est vrai que les souris sont trés prolifiques...Pas plus qu'une hirondelle ne fait le printemps, la succession de contrat ne remplissent guére les poches des laitiers et loin de les rémunérer "au temps passé"....2500 à 3000 heures par an, ce n'est pas rien. Les prix sont trés loin du compte pour faire face aux céréales qui ne diminuent pas...Le maïs, plante fourragére par excellence reste à des niveaux supérieur à 200 €/T. Des maïs ensilés excellent à 18-20 T de MS/Ha correspondent à 100-110 qx/ha de grain... Un agriculteur qui a ensilé 30 ha a ensilé 3000 qx, soit l'équivalent 60000 €uros de recettes. retrouvera-t-il ses billes en fin de campagne ??? quel sera la valorisation du maïs sachant que 3000 heures c'est 27000 €uros au smic. On ne peut que déplorer cette comparaison quant on sait que mener 60-80 vaches, la compétence dépasse largement le niveau d'un smicard....