Les producteurs de lait allemands ont beau afficher une certaine sérénité face à la volatilité des prix (lire l'enquête parue dans l'Eleveur laitier de juillet 2015), on se demande combien de temps, ils vont rester zen si le niveau atteint par le prix du lait persiste.
En juin, les payes de lait ont encore été amputées de 5 à 8 €/1.000 l selon les régions pour atteindre dans le meilleur des cas une moyenne de 283 €/1.000 l ( lait à 38/32) dans le sud du pays en retrait de 6 €/1.000 l. Sur la deuxième place du prix du lait le moins mal payé, les laiteries de l'Ouest sont en retrait de 5 € à 273 €/1.000 l.
Dans le Nord, on descend désormais sous la barre des 270 € à 268 €/1.000 l de moyenne après la baisse de 7 € en juin.
Cuillère de bois aux laiteries de l'Est qui étaient déjà passées sous ce seuil en mai et qui grapillent encore près de 8 € pour atteindre en juin une moyenne de 260 €/1.000 l. On y trouve un transformateur avec le triste record du prix le plus bas d'Allemagne à 244,4 €/1.000 l.
Gros fabricant de lait de consommation, la Muh (Pronsfeld) dans le sud-ouest du pays, désormais dans le giron d'Arla Foods paye sur une base de 273 €/1.000 l... de quoi être compétitif quand il s'agit de proposer en France des briques de lait 1er prix aux GMS ou à la restauration hors foyer.
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