« Le partenariat entre productions végétales et animales, gage de l'équilibre de nos territoires, est aujourd'hui mis à mal par une fluctuation trop importante des cours », a réagi Jean-Michel Schaeffer, président de Jeunes Agriculteurs, dans une lettre ouverte adressée « aux pouvoirs publics et aux opérateurs des filières agricoles », mardi 12 octobre et diffusée mercredi.
Face à ce constat, le président de JA réclame « une prise de conscience des responsabilités de tous ». « Nous devons à la fois rectifier les mauvais discours et montrer que nous sommes capables d'être de véritables acteurs de l'avenir de nos filières », estime-t-il.
Selon lui, cet effort doit porter sur le long terme : « A nous, céréaliers, éleveurs, avec nos coopératives, de trouver les conditions de mise en œuvre du contrat gagnant-gagnant que Jeunes Agriculteurs appelle de ses vœux depuis deux ans ! ».
Par ailleurs, outre une « réaction de court terme en faveur des éleveurs qui traversent une phase critique », Jean-Michel Schaeffer appelle les pouvoirs publics français et européens à « trouver les outils pour contenir cette fluctuation des prix, notamment en défendant des mécanismes de régulation européens et mondiaux pour les matières premières ».
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jeudi 14 octobre 2010 - 09h01
Le blé ne fait que retrouver ses niveaux d'il ya 20 ans compte tenu de l'érosion monétaire; il est donc à un prix normal. Par contre celui de la viande est trop bas,c 'est la dessus qu'il faut agir, notamment sur les marges de l'aval; c'est la seule chose à faire, le rste c'est du communisme. Une fois de plus les JA (et donc la FNSEA) se trompent d'analyse; IL faut cesser de déshabiller Pierre comme l'an dernier pour rhabiller JAcques. Les céréaliers, enfin, ne sont pas responsables de la hausse et ont approvisionné le marché l'an dernier malgré de très graves difficultés financières; on peut donc les remercier d'avoir quand même fait leur boulot. Cette hausse surprise des prix, c'est un cadeau de dernière minute du ciel qui va éviter bien des cessations d'activités. Enfin, il faudrait peut-être se souvenir que beaucoup d'éleveurs produisent aussi des céréales et ont aussi besoin de bons prix sur cette activité; il ne sert à rien de vider une poche pour remplir l'autre.