Dans une lettre ouverte à Michel Edouard Leclerc, la Confédération française de l'aviculture (CFA) exige que les produits des éleveurs des filières avicole, ainsi que cunicole, soient vendus à leur juste valeur.
Ces produits ont subi de plein fouet les « très fortes augmentations des prix de revient dues principalement à l'évolution des prix des céréales et des protéagineux », et en plus ils doivent répondre à « des réglementations draconiennes », martèle dans son courrier diffusé le 14 octobre la CFA.
La CFA reconnaît que les produits avicoles « ont pu bénéficier ces dernières années de cours de céréales inférieurs à leurs coûts de production ». Mais « la très forte augmentation des coûts de production n'est pas supportable par les éleveurs et les entreprises de la filière avicole et cunicole », laquelle a un besoin « impératif » d'investir, de moderniser ou installer des jeunes, martèle la CFA.
Les éleveurs « n'accepteront pas que la répercussion de l'augmentation des coûts de production (sur le prix d'achat du distributeur, ndlr) ne puisse pas être obtenue dans les plus brefs délais ». Selon eux, il en va de la pérennité des outils de production et de transformation.
« Nous sommes impliqués, chacun à notre niveau, dans des filières de production, de transformation et de commercialisation de nos produits, relève la CFA. Le commerce et les enseignes de la grande distribution, notamment votre groupe, doivent assumer leur part de responsabilité dans l'avenir de nos filières avicole et cunicole », insistent-elle.
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