Des chercheurs de l'Inra de Dijon ont montré que « la capacité des sols à éliminer le N2O peut être principalement expliquée par la diversité et l'abondance d'un nouveau groupe de micro-organismes, capable de le réduire en azote atmosphérique (N2) », explique l'organisme de recherche dans un communiqué paru mercredi.
L'oxyde nitreux (N2O) est un puissant gaz à effet de serre également responsable de la destruction de la couche d'ozone.
Ces résultats qui seront publiés dans la revue Nature Climate Change de septembre 2014 soulignent l'importance de la diversité microbienne dans le fonctionnement des sols et pour les services qu'ils délivrent.
« Les chercheurs travaillent actuellement sur l'identification de pratiques agricoles pouvant stimuler ce nouveau groupe de microorganismes consommant le N2O pour une production agricole durable », précise par ailleurs l'Inra.