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Etiquetage, embargo…

Le comité porcin de Bretagne attend toujours des mesures

Publié le jeudi 17 septembre 2015 - 18h45

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Le comité régional porcin (CRP) de Bretagne a profité du Space pour faire un point sur la situation porcine et ses attentes sur les mesures à prendre à l'occasion d'une conférence de presse le jeudi 17 septembre à Rennes.

 

« Après un été compliqué, les signaux sont plus positifs avec un marché intra-européen plus actif, des frémissements en chine en raison d'un problème sanitaire nécessitant un abattage massif de truies, des cotations allemandes qui repartent à la hausse », a expliqué Philippe Bizien, le président du CRP qui demande à ne pas verser dans la sinistrose.

 

Revenant sur les événements de l'été au marché au cadran de Plérin, il a rappelé que le CRP avait toujours défendu cet outil. « Nous allons continuer à faire fonctionner le marché au cadran avec les quatre acheteurs fidèles » a-t-il poursuivi. « Nous avons eu peu d'échanges avec Bigard. Ils ont été plus nombreux avec la Cooperl, mais pour l'instant leur niveau d'exigences n'est pas acceptable. »

 

Les producteurs réclament toujours un décret sur l'origine des produits. « Le ministère de l'Agriculture doit arrêter de tergiverser. Sénat et Assemblée nationale ont légiféré. Des décisions européennes ont été prises en ce sens. Le ministre doit agir » a insisté François-Régis Huet responsable porc aux JA Bretagne. C'est le combat des prochaines semaines.

 

Concernant l'embargo russe, des propositions ont été faites sur la régionalisation. « Si l'embargo sanitaire était levé, on pourrait exporter des gras et des abats, soit près de la moitié des volumes exportés (350 000 t) avant l'embargo politique » a précisé Michel Bloc'h, président de l'UGPVB (Union des groupements de producteurs de viande de Bretagne). « La solution c'est la régionalisation. Le ministère doit appuyer dans ce sens » a-t-il affirmé.

 

Il a rappelé que la production ne pouvait pas être déconnectée du marché. « Les éleveurs ont besoin de retrouver de la compétitivité. En marge, les consommateurs expriment des demandes sociétales. L'avenir va être de combiner ces attentes pour aller vers un pacte d'avenir sociétal et de compétitivité. »

 

 

Isabelle Lejas


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