Dans une France frôlant les 10 % de chômage, l'emploi agricole n'a jamais semblé aussi dynamique. « Agroéquipement, agrofourniture, environnement, conseil aux entreprises : les métiers qui recrutent » était le thème de la conférence organisée par La France Agricole, en partenariat avec l'Ihedrea (Ecole de droit rural et d'économie agricole), lors du Salon international de l'agriculture, le 26 février 2015.
L'occasion de mettre en lumière des chiffres méconnus : un recrutement de plus de 50.000 CDI par an, rien que dans le secteur de la production, 50.000 emplois à pourvoir en agrofourniture, 5.000 par an en agroéquipement, 2.000 en conseil stratégique...
« 93 % des jeunes trouvent un emploi à l'issue d'une formation agricole », indiquait Rosanne Aries, auteure du supplément de La France Agricole « Emploi & Carrières », à paraître en mars prochain. Un recrutement à tous les niveaux, du BTS à l'école d'ingénieur ou de commerce.
Tout au long de la conférence, les différents intervenants, comme Loïc Morel, directeur général de New Holland France, ont évoqué « le besoin d'ouverture », la recherche « non pas de profils en particulier, mais de talents, curieux et dynamiques ».
L'ouverture du secteur à des profils non issus de l'agriculture se développe de plus en plus. Pour Géraldine Chapelle, DRH chez Timac-Agro, « nous cherchons des personnalités, des candidats qui ont envie de travailler avec nous, de développer l'entreprise ». Et pour être ce candidat, le CV doit être efficace : faire la différence mais aussi faire en sorte que les examinateurs s'y retrouvent. « Il doit être fidèle à ce qu'on est », ont-ils déclaré à l'unisson, rappelant que la fausseté se décèle rapidement.
« La formation permanente au sein de l'entreprise, le travail en équipe, la reconnaissance, le management, l'accomplissement de soi... », autant de raisons évoquées par les intervenants qui permettent d'affirmer que faire carrière en agriculture est tout à fait envisageable.
La conférence en vidéo :
- Partie 1 : Les métiers de l'agriculture embauchent
- Partie 2 : Faire carrière en agriculture, c'est possible
- Partie 3 : Conseils pratiques aux postulants
- Partie 4 : Recruter via les réseaux sociaux ?
De plus en plus de para...
vendredi 27 février 2015 - 21h15
De moins en moins de paysans; cela signifie bien le délabrement du métier d'exploitant agricole sous rémunéré et sous reconnu... finirons nous par générer de plus en plus de parasites...Il faudra bien mesurer le véritable degré d'utilité de tout ce monde là dont on peut se demander non pas leur degré d'utilité mais leur degré de rentabilité...pas besoin de gens supplémentaire pour remuer du papier et du vent sous prétexte du nombre de chromeurs élevé. Jusqu'à quand pourra-t-on supporter financièrement ces ces improductifs ???