Le réseau mixte technologique (RMT) « élevages et environnement » organisait mardi à Paris une journée de restitution de ses travaux. Après avoir fait le point sur les émissions gazeuses en élevage ou encore la gestion des effluents, une table ronde réunissant les pouvoirs publics, les acteurs de la recherche et l'APCA (chambres d'agriculture) a esquissé les pistes de travaux pour le RMT.
« Il y a de nouveaux éléments à intégrer comme les particules ou la biodiversité pour avoir de nouveaux outils pour les éleveurs et les techniciens, a expliqué Brigitte Landrain, s'exprimant pour l'APCA. Des outils qui permettent de simuler [des décisions techniques, NDLR] sur le plan environnemental mais n'oublions pas la dimension économique. »
Jean-Louis Peyraud, de l'Inra, a lui aussi insisté sur la dimension économique des travaux. Il a aussi proposé d'en élargir le champ en ne se limitant pas à l'échelle de l'exploitation, et en travaillant à celle des territoires. Il estime aussi qu'il « y a obligation à impliquer les partenaires des filières qui ont des moyens d'action et financiers supérieurs à ceux des éleveurs. »
De son côté, la représentante du ministère de l'Agriculture voit plusieurs intérêts aux travaux du RMT « élevages et environnement ». D'abord en tant que fournisseur de références sur les émissions gazeuses et les leviers d'action, par exemple. Mais aussi en tant que moyen pour accompagner la transition vers l'agro-écologie. Elle y voit aussi « un outil pour calibrer les mesures » de la future Pac.