La commission des gros bovins de boucherie d'Interbev a trouvé un terrain d'entente sur des clauses types pour des contrats concernant la production de jeunes bovins, de génisses et de bœufs. « Cet accord doit être présenté à la signature des douze familles d'Interbev concernées demain, nous a confirmé, le 23 avril 2013, Yves Berger, le directeur général de l'interprofession. Ce projet d'accord fixe un socle minimal qui devra apparaître dans tous les contrats. »
Contrairement à la filière laitière, le contrat n'est pas obligatoire dans celle de la viande bovine. « Mais si contrat il doit se faire entre un éleveur et un abatteur, ce sera sur la base de l'accord interprofessionnel », poursuit Yves Berger. Le contrat mentionnerait le produit à livrer, les volumes, sa durée, les conditions de collecte ou de livraison et les critères de fixation du prix des animaux concernés par le contrat.
Concernant ce dernier point, les familles d'Interbev se sont entendues sur la prise en compte d'un indicateur de coût de revient et un du marché à travers les cotations publiées par FranceAgriMer. Ces dernières ont d'ailleurs fait l'objet d'un travail de rénovation, au début de 2012, dans le cadre interprofessionnel. L'objectif affiché est toujours que la contractualisation porte sur un tiers des jeunes bovins, génisses et bœufs produits en France.
Cette signature vient conclure, en partie au moins, un peu plus de deux ans de discussions interprofessionnelles. « Nous avions mis l'accent sur ce dossier à l'issue des états-généraux de la viande, rappelle Yves Berger. Et nous nous étions fixé comme objectif de conclure d'ici au 30 juin 2013 ou d'abandonner. » Il reste maintenant à conclure les discussions sur la sécurisation des marges des éleveurs.