accueil  Accueil / Actualités / Cultures : les travaux des champs peinent à redémarrer

Cultures

Les travaux des champs peinent à redémarrer

Publié le mercredi 03 mars 2010 - 14h20

    • agrandirla taille du texte
    • reduire la taille du texte
    • imprimer

Les conditions hivernales, froid et humidité, perdurent avec, pour première conséquence, l'impossibilité de pénétrer dans les parcelles sans risquer d'abîmer les terrains. Ce constat vaut aussi bien pour la Picardie, où il faudra souvent attendre encore une semaine, que pour la Normandie, la Bretagne, les Pays de Loire, la Lorraine et même la Bourgogne.

 

Dans la région Centre, l'Ile-de-France, le Poitou-Charentes, la région Midi-Pyrénées et le Rhône-Alpes, les travaux sont globalement plus avancés.

 

Heureusement, les besoins en azote des céréales sont encore faibles au cours du tallage, le stade de l'épi à 1 cm n'étant prévu que vers la fin de mars, à l'exception du Lauragais où les blés durs s'en approchent et où le second apport d'azote va être réalisé sous peu. Peu de bandes à double densité décolorent à ce jour dans la zone Nord.

 

Du coup, les épandages d'azote débutent tout juste sur céréales, la priorité étant donnée aux colzas. Ceux-ci pâtissent d'ailleurs plus de la situation en raison de leur faible tolérance à l'hydromorphie.

 

Certaines parcelles mal implantées à l'automne risquent d'être retournées, notamment dans le nord de la région Centre, en Charente et en Champagne, où la mouche du chou a sévi. Dans le Midi-Pyrénées, les colzas sont très hétérogènes. Les plus avancés entament la montaison. Les sols crayeux et sains de Champagne en font une exception car les épandages d'azote sont déjà bien avancés et quelques désherbages ont pu être réalisés au cours de la semaine.

 

Globalement dans les régions septentrionales, les désherbages d'automne ont progressé en surface, ce qui devrait permettre de pouvoir patienter. Toutefois, d'importants salissements sont signalés en région Centre, Normandie, Ille-et-Vilaine... et les doses devront tenir compte du stade souvent avancé des ray-grass, vulpie et autres véroniques.

 

L'humidité résiduelle retarde aussi la reprise des terres pour les semis de printemps, notamment le pois et féveroles dont les intentions de semis sont en hausse partout. Le 15 mars est souvent cité comme date butoir pour conserver le potentiel.

 


Les commentaires de nos abonnés (0)
Connectez-vous pour réagir  Soyez le premier à commenter cet article.
Fonctionnalité réservée aux abonnés

Le commentaire d'article est réservé aux abonnés de La France Agricole.

Si vous êtes abonné, identifiez-vous dans le bloc "services experts"
situé en haut à droite de la page.

Si vous voulez vous abonner et profiter de tous les contenus du site ainsi que de l’édition papier de La France Agricole, cliquez sur le lien ci-dessous :

Dernières Actualités
A lire également
Archives agricoles


SERVICES EXPERTS

>Première inscription

Je suis déjà inscrit :
Mon identifiant :
Mon mot de passe :  
| Aide |
puce Identifiants oubliés ?
puce Toutes les offres d'abonnement
> Feuilletez un ancien numéro

SONDAGE

Santé animale : avez-vous enregistré des cas d'antibiorésistance dans votre élevage ?

> Tous les Sondages
Les sujets
LES PLUS LUS

Archives de
La France Agricole

Recherchez

dans les archives de la France Agricole et

Feuilletez

les numéros depuis 2004

Suivez La France Agricole :
la France Agricole sur Facebook La France Agricole sur twitter La France Agricole sur Google +

Nos offres d'abonnement
simples ou couplées,
à nos publications
hebdomadaires
et mensuelles

> Découvrir nos Offres

Les publications du Groupe France Agricole
En poursuivant votre navigation sur notre site, vous acceptez l’utilisation de cookies afin de nous permettre d’améliorer votre expérience utilisateur. En savoir plus et paramétrer les traceurs. OK