«Ce qui est important, c'est que le président de la République parle et qu'on redonne rapidement l'espoir aux agriculteurs», a déclaré Dominique Barrau, secrétaire général de la FNSEA, mardi soir, à la sortie de la rencontre avec Bruno Le Maire.
«Nous lui avons indiqué que la forte mobilisation de la FNSEA et de JA du 16 octobre 2009 correspondait à la profondeur de la crise et aux attentes de mesures concrètes de la part des agriculteurs», a-t-il poursuivi.
La FNSEA a rappelé sa plate-forme de revendications, avec notamment un besoin de soutien à la trésorerie, des exonérations de taxes et la réduction des charges sociales sur les salaires.
Selon le syndicat majoritaire, le ministre est en discussion avec les banques concernant les emprunts et avec le ministère de l'Economie et d'autres ministères au sujet de l'exonération de taxes et de charges sociales.
«C'est le président de la République qui répondra. Nous attendons des réponses de monsieur Sarkozy», a déclaré Dominique Barrau, rappelant que les slogans des manifestants, le 16 octobre 2009, s'adressaient au chef de l'Etat.
«Nous avons demandé d'arrêter de charger la barque en matière environnementale. Il faut appliquer les règles européennes, mais pas plus. Il faudrait que le ministère reprenne la main par rapport au ministère de l'Ecologie», a expliqué le secrétaire général de la FNSEA.
De son côté, le ministre de l'Agriculture a déclaré qu'il souhaitait que «ce plan global qui sera arbitré par le Premier ministre et présenté par le président de la République réponde aux attentes sur le terrain».
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