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Crise de l’élevage

Favoriser l’échelonnement des encours de prêts (gouvernement) [+ Vidéo]

Publié le mardi 28 juillet 2015 - 15h38

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Crédit : Actuagri
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Michel Sapin, ministre des Finances, Emmanuel Macron, ministre de l'Economie, et Stéphane Le Foll, ministre de l'Agriculture, ont réuni mardi matin à Bercy les représentants des banques, la Banque publique d'investissement (BPI) et la médiation du crédit pour la mise en œuvre du plan d'urgence pour l'élevage décidé le 22 juillet. « Nous ne restons pas les bras croisés devant l'importance de la crise, a déclaré Michel Sapin à l'issue de la réunion. L'endettement n'est pas forcément à l'origine des problèmes mais c'est une des difficultés auxquelles il faut faire face. Les établissements bancaires sont conscients qu'il est de leur devoir d'agir. » Visionnez l'intervention des ministres.

 

« Contrairement aux plans précédents, nous ne voulons pas proposer de nouveaux prêts de trésorerie remboursables dans 2, 3 ou 5 ans, a souligné le ministre de l'Agriculture. Nous proposons des garanties aux banques pour faciliter la restructuration des prêts. » L'objectif prioritaire est d'allonger, de rééchelonner les prêts en cours pour diminuer les annuités. Pour les jeunes agriculteurs et les nouveaux investisseurs, et éventuellement au cas par cas pour d'autres investisseurs, un an d'annuités pourra être reporté à la fin du prêt. Ces solutions seront facilitées par l'intervention de la BPI qui pourra garantir jusqu'à 500 millions d'euros de crédits bancaires de trésorerie.

 

 

« Nous apportons une réponse rapide, pragmatique et durable en termes financiers »

 

Les dispositifs d'accompagnement de prêts BPI seront mis en place dès cette semaine, a indiqué Emmanuel Macron. Et pour faciliter le réaménagement des crédits, ces dispositifs ont été réaménagés. Réservés aux entreprises de plus de trois ans et plus de 750.000 € de chiffre d'affaires annuels, ils ont été élargis à toutes les entreprises agricoles, quelles que soient leur taille et leur forme sociale. Les jeunes agriculteurs peuvent donc également y avoir accès. « Nous apportons une réponse rapide, pragmatique et durable en termes financiers », a insisté Emmanuel Macron.

 

 

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Arielle Delest
Publié par
Journaliste Politique, droit et gestion


Les commentaires de nos abonnés (3)
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Titre

jeudi 30 juillet 2015 - 09h00

La crise est structurelle;nous sommes concurrencer par les ex pays de l'est qui ont des salaires de 100 à 300€ par mois;donc à terme avec l'Europe voulu par nos bureaucrates dormants du Parlement,l'agriculture française va disparaitre au niveau du secteur bovin,laitier;les derniers agriculteurs seront étouffés par notre bureaucratie nationale. Il faut s'opposer à un gouvernement économique européen car la France ne pèsera plus dans les décisions et la disparition du monde rural va s'accélérer.
commentaires agriculteurs

philming
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CRISE

mercredi 29 juillet 2015 - 11h50

* La crise est plus profonde que notre gouvernement peut imaginer. L'Europe élargie aux pays de l'est est une mauvaise chose ,puisque l'on finance(l'Europe) des exploitations en Pologne et ailleurs avec des salaires à 200€ par mois.Ces exploitations produisent à moindre coût et nous vendent leurs produits ;il ne faut surtout pas un gouvernement européen.Si c'est le cas ,le monde agricole français ne pourra plus se faire entendre et il disparaitra aux profit des grandes exploitations de l'Europe de l'Est.La bureaucratie française finira de décourager les derniers agriculteurs de France.
commentaires agriculteurs

philming
Voir son profil

Reporté

mardi 28 juillet 2015 - 15h48

Donc un prêt sur 10 ans contracté pour financer une mise aux normes imposée, aura en fait une durée de11 ans...mais comme d'ici la les normes auront changer 4 fois, il aura déjà fallu en re-contracter un pour se mettre à jour! Ce gouvernement n'a rien compris aux revendications: des prix, moins de contraintes franco françaises couteuses
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