On comprend que le président de Crédit Agricole S.A., Jean-Marie Sander, parle « d'une année qu'on souhaite oublier au plus vite », avant d'annoncer une perte record de 6,5 milliards d'euros en 2012 (-1,47 milliard en 2011).
Il faut dire qu'en fin d'année, la banque verte a passé dans ses comptes une série d'éléments exceptionnels : dépréciations d'actifs (écarts entre les valeurs comptables et d'acquisition), réévaluation des dettes, cession de la filiale grecque Emporiki... Un grand ménage qui aura coûté 4,5 milliards d'euros rien que sur le dernier trimestre.
Contrairement à 2011, le résultat positif de 3,5 milliards des Caisses régionales (+3,4 % par rapport à 2011) n'a pas suffit : les résultats consolidés du groupe affichent une perte de 3,8 milliards d'euros. Le groupe Crédit Agricole comprend les caisses régionales et locales, Crédit Agricole S.A. et leurs filiales.
Mais le directeur général Jean-Paul Chifflet s'est montré rassurant : « Nous avons profondément transformé le groupe et nous nous engageons sur des performances financières durables. » Comment ? Avec un plan d'économies portant sur l'informatique, les achats et l'immobilier, qui devrait permettre d'économiser 650 millions d'euros d'ici à 2016.
On ne sait pas encore s'il touchera les salariés (2.300 postes ont été supprimés en 2012). Ces annonces ont dû plaire en Bourse, puisque le titre de la banque grimpait de 5 % le matin même.
Plus stratégiquement, le groupe décide de se recentrer sur les banques de proximité. « Elles constituent un socle solide », a affirmé Jean-Paul Chifflet, sur lequel celui-ci compte bien s'appuyer. « Nous avons matière à progresser sur nos domaines d'excellence qui sont l'agroalimentaire, les énergies durables, le logement et la santé. » Les Caisses régionales ont plutôt bien surmonté la crise en 2012, avec une collecte globale en hausse de 4,4 % et des encours de crédits à +1,4 %.
Pour Bernard Delpit, le directeur financier, le groupe est « financièrement solide » avec un ratio de solvabilité (fonds propres rapportés aux crédits accordés) de 9,3 %. Il mise sur un ratio de 10 % en 2013. La banque Crédit Agricole S.A., qui reste sur deux années de pertes, vise une « légère augmentation » des revenus opérationnels de ses activités en 2013 et un résultat comptable « significativement positif », a indiqué Bernard Delpit.
credit agricole coopératif ???
dimanche 24 février 2013 - 17h49
Avec le grand renfort de publicité sur les chaines de télévisions, on ce demande si les responsables du crédit agricole ne se foutent pas de notre gueule, combien ça nous coute, la seconde de pub. Pour nous petits paysans,ils ne veulent pas nous accorder des découverts,alors qu' ils ont épongé la dette de la Grèce de 4,5 milliards d'euros. Après ça ce dit coopératif, c'est du pipeau. Ils font plus confiance aus escrocs qu'aux paysans français.De combien va être la dette Espagnole et des autres pays de l'union dont ils sont banquier, car la aussi ils vont tout effacer, si ces pays sont en difficultés, et nous dans tout ça, NIB. Certain agriculteur aurait besoin qu'on les aides, mais là, le CA ne veut rien entendre, ils préferent nous ruiner que deruiner les vrais voleurs de l'Europe.