Le baromètre de conjoncture agricole IFOP pour la FNSEA a été publié le 9 juillet 2013. Cette étude a été effectuée entre le 13 et le 20 juin 2013 par téléphone chez 1.501 exploitants agricoles.
L'étude Ifop montre que la part d'exploitations ayant vu leur situation financière se dégrader ne cesse de s'accroître et retrouve un niveau qui n'a plus été observé depuis janvier 2011. En effet, 35 % des personnes interrogées estiment ressentir une détérioration de leur situation économique, contre 21 % en juin 2012.
Selon cette étude, « près d'un exploitant sur deux estime que la situation actuelle de son exploitation est acceptable ». La proportion de ceux la jugeant bonne ou mauvaise est identique (26 %). Ils se distinguent par le type de production, la surface et les régions représentés. Ceux estimant la situation bonne ou très bonne sont installés en viticulture et en grandes cultures. Ils disposent de plus de 100 hectares et sont installés majoritairement en Champagne-Ardenne, Alsace et Lorraine.
Face à l'avenir, 41 % des agriculteurs interrogés pensent que leur situation économique restera identique. 38 % pensent qu'elle sera moins favorable.
Au cours des trois derniers mois, quatre exploitants sur dix ont rencontré des difficultés importantes dans leur activité. Elles sont principalement imputables à la météo (69 %), à des charges d'approvisionnement trop élevées (68 %), mais aussi à une baisse des prix de la production (48 %) ou encore à une réglementation jugée trop contraignante (49 %).
Un exploitant agricole sur dix projette d'abandonner son activité au cours de l'année à venir. Ces départs sont motivés par un départ à la retraite (42 %) ou à d'importantes difficultés financières (40 %).
En ce qui concerne l'emploi dans les exploitations agricoles, le baromètre affiche de la stabilité. En effet, le taux d'embauche reste relativement identique compte tenu des difficultés économiques. Il concerne principalement les cultures spécialisées et la viticulture. Enfin, la part d'exploitants agricoles envisageant de supprimer au moins un poste en CDI diminue légèrement par rapport à mars dernier. 7 % des exploitants interrogés envisagent de supprimer des postes en CDI, contre 10 % en mars 2013. Ce taux a toutefois augmenté de 3 points par rapport à juin 2012.
Titre
mercredi 10 juillet 2013 - 08h41
Apparament, les conséquences de la réforme de la PAC (baisse des aides, retrait de la production de 7% des terres) n'est pas encore assimilée. A cela, il faut ajouter les hausses exorbitantes d'impots en tous genres (revenu, CSG, taxes environnementales, CVO etc;;;), des charges sociales) et la baisse es prix des céréales (25%)dont ( comme c'est bizarre!) personne ne parle. Et j'en oublie sans doute. Il faudrait peut-être se réveiller! La chute va être rude.