L'excédent des échanges agroalimentaires français atteint 893 millions d'euros en février 2014, et diminue de 221 millions par rapport à février 2013, indique vendredi une note du ministère de l'Agriculture. Les exportations baissent tandis que les importations sont stables.
L'excédent des échanges en produits agricoles bruts s'élève à 419 millions d'euros en février 2014, en baisse de 257 millions d'euros par rapport à février 2013. Le solde diminue aussi bien vers l'UE que vers les pays tiers.
Les exportations (1 428 millions d'euros) diminuent de 262 millions d'euros (- 16 %) par rapport à février 2013. Les exportations de blé tendre diminuent de 102 millions d'euros, celles d'orge de 60 millions d'euros et celles de maïs de 39 millions d'euros.
La baisse des prix des céréales affecte la valeur des exportations : ainsi les prix se contractent de 22 % pour le blé tendre et le maïs-grain et de 19 % pour l'orge. De plus, les quantités vendues d'orge (- 30 %) et de maïs (- 33 %) baissent, en particulier vers la Turquie, l'Arabie Saoudite et les Pays-Bas pour l'orge et vers l'Espagne, les Pays-Bas et le Japon pour le maïs. En revanche, les quantités vendues de blé tendre restent stables.
Les exportations de colza diminuent de 30 millions d'euros : faute de disponibilités à l'exportation, les quantités vendues (- 28 %) baissent, ainsi que les prix (- 20 %).
Les importations (1 009 millions d'euros) restent stables par rapport à février 2013. Les importations de fruits diminuent de 20 millions d'euros. Oranges, bananes, pommes et poires sont concernées par cette baisse : les prix et les quantités achetées sont en retrait.
L'excédent des échanges en produits transformés atteint 474 millions d'euros en février 2014, en hausse de 37 millions d'euros par rapport à février 2013.
Les exportations augmentent de 55 millions d'euros par rapport à février 2013. Les exportations de produits laitiers augmentent de 64 millions d'euros : les prix et les volumes augmentent vers quasi toutes les destinations. Les ventes de viandes et des produits de l'abattage baissent de 36 millions d'euros, notamment vers l'Arabie Saoudite, la Russie et la Grèce. Les ventes de vin baissent de 15 millions d'euros, du fait des ventes au Royaume-Uni.
Les importations augmentent de 19 millions d'euros. Les importations de produits laitiers augmentent de 26 millions d'euros, du fait de la hausse des prix. Les achats d'huiles et tourteaux diminuent de 38 millions sous l'effet de la baisse des quantités achetées.