L'excédent des échanges agroalimentaires français s'est élevé à 512 millions d'euros, en avril. Il a progressé de 193 millions par rapport à avril 2009. Cette amélioration s'explique en premier lieu par la progression des exportations de produits transformés hors de l'Union européenne, explique le service de la statistique du ministère de l'Agriculture, dans une note de conjoncture, publiée jeudi.
A 543 millions d'euros, les ventes de céréales ont été pratiquement stables par rapport à avril 2009. Les exportations de maïs ont progressé, tandis que celles d'orge et de blé dur ont été en retrait.
Celles de blé tendre n'ont affiché qu'une très légère hausse en valeur du fait de la baisse des cours. La progression des exportations sur l'Italie, la Belgique et l'Espagne a compensé les reculs sur l'Algérie et le Maroc.
Les ventes de bovins vivants ont été stables, à 99 millions d'euros.
Les exportations de produits laitiers ont augmenté à 461 millions en avril, contre 403 millions d'euros en avril 2009.
Les ventes de vins ont atteint 473 millions d'euros (449 millions en avril 2009) et celles d'eaux-de-vie et d'alcools 216 millions (160 millions en avril 2009).
Sur les quatre premiers mois de 2010, l'excédent agroalimentaire français a atteint 2,175 milliards d'euros, soit une augmentation de 801 millions par rapport à la même période de 2009.
C'est surtout le bond des exportations de produits transformés (alcools, vins et champagnes, produits laitiers et fromages, viandes de volaille, sucre) vers les pays tiers qui explique cette évolution.