La Fédération nationale bovine (FNB) a souligné, mercredi dans un communiqué, que la priorité pour le bilan de santé de la Pac est «le maintien du recouplage de la PMTVA» (prime à la vache allaitante), pour répondre aux enjeux de l'équilibre des territoires et de l'approvisionnement et de la sécurité alimentaire des consommateurs.
La FNB se félicite que la Commission, dans ses propositions en vue du bilan de santé, ait «admis un tel principe, reconnaissance de toute l'importance d'une politique spécifique pour l'élevage bovin viande».
L'organisation syndicale regrette toutefois les orientations de Bruxelles «vers un nouveau démantèlement de la régulation des productions et les impasses de ses propositions sur de nombreuses questions».
La FNB souhaite aussi que le bilan de santé puisse «apporter des solutions aux graves carences en matière de gestion des crises, sanitaires notamment».
Les éleveurs de bovins viande rappellent que «la France et l'Europe ne sont plus autonomes et risquent d'être de plus en plus dépendantes des importations d'Amérique du Sud en cas de déstabilisation de la production».
«Le non-sens politique est que ces viandes importées n'offrent aucune des garanties exigées, en termes de traçabilité, de sécurité et contrôle des conditions de production, sans compter le non-respect des règles environnementales et de bien-être.»
La FNB affirme également que «si l'élevage bovin viande disparaît de façon irréversible (...) c'est toute l'économie des régions sans autre alternative qui sera remise en cause et en conséquence la dynamique de l'engraissement des bovins en France et tous les emplois dépendant de l'activité de la filière».
Le syndicat souligne en outre «la nécessité d'une politique de compensations des handicaps des zones défavorisées et un indispensable équilibre de soutien en faveur des surfaces herbagères».
Consultez également cet article :