Cette année, 37 % des agriculteurs comptent vendre leur blé tendre au prix d'acompte contre 44 % en 2010, selon un sondage réalisé par ADquation et publié dans Agrodistribution d'avril 2011.
Ils sont en outre 23 % à opter pour le prix ferme et 18 % qui destinent leur production à l'autoconsommation par les animaux d'élevage.
Le prix d'acompte est davantage plébiscité dans le Nord-Est (50 %), tandis que le prix ferme a plus la cote dans l'Ouest (31 %).
Les exploitations de plus de 150 ha de SAU sont 37 % à choisir le prix d'acompte, 29 % le prix ferme, 7 % une formule de prix minimal (prix ferme + option), 8 % un contrat de filière, 9 % un contrat à terme, et 10 % l'autoconsommation.
Par ailleurs, l'enquête montre que seulement 13 % des céréaliers ne sont pas satisfaits de l'offre commerciale proposée par leur organisme stockeur pour la vente de leur blé tendre, alors que la proportion était de 38 % l'an dernier.
« Ma première réaction est de constater que meilleurs sont les prix, meilleure est la satisfaction. L'année dernière, on allait jusqu'à mettre de l'orge à l'intervention, l'enthousiasme était plus mesuré. L'an prochain, si les prix redescendent, le ressenti des agriculteurs par rapport à l'offre des OS sera à nouveau à la baisse », affirme Anne-Laure Paumier, responsable de marché à Coop de France métiers du grain.
« Néanmoins, on observe un perfectionnement et une meilleure lisibilité des offres, notamment celles établies en prix de campagne. Le prix ferme ne concerne plus qu'un tiers des volumes (contre 50 % en 2007-2008). Si en 2007 et 2008, les coopératives avaient du mal à accompagner leurs adhérents à propos de la commercialisation des grains, elles communiquent mieux aujourd'hui », ajoute-t-elle.