La Commission européenne vient d'approuver l'aide de 39,8 millions d'euros octroyée par la France à l'Institut d'excellence en énergies décarbonées (« IEED ») Pivert pour la réalisation du projet de recherche et développement Genesys.
Selon la Commission, cette aide est en effet conforme aux règles de l'UE relatives aux aides d'État puisqu'elle répond à une véritable défaillance de marché sans susciter de distorsion de concurrence.
Le projet a pour objectif de développer une troisième génération de bioraffineries « zéro déchet à énergie positive » utilisant de la biomasse oléagineuse et ligno-cellulosique (résidus agricoles et forestiers, déchets urbains) pour produire des énergies propres (électricité, chaleur), ainsi que des produits alimentaires et chimiques.
Il vise une centaine de publications scientifiques par an et le dépôt d'environ quarante brevets sur les oléagineux et les lipides sur les dix prochaines années (pool de brevets).
La SAS Pivert sera détenue à moitié par le secteur public et à moitié par six partenaires industriels des secteurs de la chimie, de l'agroalimentaire ou de l'ingénierie.