Dans une étude publiée jeudi, les ONG (organisations non gouvernementales) Action Aid et Les Amis de la terre évaluent, d'ici à 2020, un surcoût de 10 à 18 milliards d'euros par an pour les automobilistes en raison des objectifs contraignants d'incorporation de biocarburants fixés par l'Union européenne.
En 2020, le litre de bioéthanol devrait coûter 19 à 41 cents de plus que le litre de carburant classique, et le biodiesel 35 à 50 cents de plus, affirme l'étude.
L'UE s'est fixée comme objectif de parvenir à 10 % d'énergies renouvelables dans les transports d'ici à 2020.
Actuellement, les biocarburants représentent 4,7 % de l'énergie utilisée dans les transports en Europe. Les ONG dénoncent leur inefficacité en matière de réduction d'émissions de CO2 et leur responsabilité dans l'enchérissement des prix des matières premières agricoles.
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vendredi 03 février 2012 - 09h08
C'est du lobbying anti agricole. Le but c'est de remplacer le pétrole qui va manquer (baisse des ressources, guerre avec l'Iran à venir). Maintenant, comme les agrocarburants sont mélangés aux autres, est ce que les états appliquent globalement à la pompe les mêmes taxes? En ce qui concerne le CO², cela revient à dire qu'il faut aussi arrêter de brûler du bois: stupide; quant au C0² nécessaire à la production des cultures, ce sera toujours le même car ces cultures font de toutes façons partie des assolements: c'est la destination (alimentaire ou non) qui change; le carburant utilisé sera le même. Si on arrête les agrocarburants, le seul effet sera la baisse des prix (c'est l'objectif) et ces "ONG" se fichent pas mal que les agriculteurs disparaissent parce que les prix sont trop bas. A croire qu'ils sont payés par les émirs rois du pétrole et multimilliardaires, ce qui n'est pas le cas des agriculteurs.