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Assolement

Le sorgho a encore une carte à jouer

Publié le mardi 01 mars 2011 - 17h40

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« L'année 2010 se caractérise pour le sorgho par une consolidation de ses implantations et de ses rendements », ont assuré mardi les représentants de la filière lors d'un point presse. Grâce notamment à l'inscription régulière de nouvelles variétés et aux nouvelles solutions de désherbage.

 

Avec 52.800 ha du niveau de 2006, la culture poursuit sa tendance à investir de nouveaux territoires notamment en Poitou-Charentes, Centre, Pays de la Loire, mais aussi en Aquitaine en Auvergne, et en Alsace en remplacement du maïs dans le cadre du plan de lutte contre la chrysomèle. Le sorgho fourrager s'est développé (+ 10.000 ha) pour l'affouragement en vert.

 

Le rendement du sorgho grain, en hausse à 57 q/ha en 2010, permet à la France de sécuriser sa production au niveau de l'année précédente. « Il trouve sa place chez les fabricants d'aliments du bétail, assure Jean-Luc Verdier d'Arvalis. Il a la même composition que le maïs, le différentiel de prix est de 5 à 10 €, mais le problème est le manque de volumes pour satisfaire toute l'année les débouchés ». « Fin janvier, il n'y a plus de sorgho chez les organismes stockeurs, regrette Jean-Louis Hubsch de Pro-sorgho (association de semenciers).

 

La demande à l'exportation est particulièrement forte, notamment à l'exportation. « Le bilan de fin de campagne pourrait être tendu, estime Arvalis qui affirme que les marchés sont là. A 70.000 hectares, la production trouverait ses débouchés sans peine ».

 

« Son intégration dans les assolements peut ouvrir à certains l'accès aux primes rotationnelles », souligne également Arvalis. La filière sorgho insiste également sur les atouts environnementaux de la culture, qui est économe en eau et résistante aux parasites, « en phase avec les évolutions attendues de l'agriculture », estime Yvon Parayre, président de la commission sorgho à l'AGPB.

 

Selon lui, le sorgho n'a pas dit son dernier mot. Et Jean-Louis Hubsch d'ajouter : depuis 1 à 2 ans, il y a beaucoup de mouvements semenciers dans le domaine du sorgho, preuve que cette culture suscite de l'intérêt et pourrait s'imposer à l'avenir.

 

 

I.E.


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