Alors que l'application de la réforme de la Pac est en discussion au niveau national, la FNCL (Fédération nationale des coopératives laitières) souhaite « afficher son soutien inconditionnel aux filières d'élevage et à leurs spécificités ».
« Dans un contexte de volatilité accrue et permanente, en l'absence de mesures d'assurance de l'activité de production laitière, le versement d'aides directes aux producteurs est un dispositif indispensable pour les soutenir et les accompagner », explique la FNCL.
Selon Dominique Chargé, président de la FNCL, « si la France n'acte pas un rééquilibrage des aides, en tenant compte de la diversité de nos territoires et de nos exploitations, les producteurs de lait vont être mis en grandes difficultés et c'est l'activité dans son ensemble, jusqu'à la transformation, et donc l'emploi dans le secteur, qui va en pâtir. »
Ainsi, la FNCL fait remarquer que « l'élevage laitier est très contributeur à la convergence : cela s'explique par l'historique de leurs aides et le découplage de l'ADL (aide directe laitière) en 2006 ». Elle soutient également « le principe d'un paiement redistributif par la surprime aux 50 premiers hectares, demande la prise en compte de la transparence Gaec dans le cadre de cette mesure, et demande que son application vise les premiers hectares fourragers ».