Un Comité parlementaire de suivi du risque d'ambroisie va être créé le 13 avril prochain, indiquent les parlementaires dans un communiqué paru mardi. Objectif : sensibiliser le grand public et les décideurs à cette mauvaise herbe, valoriser les bonnes pratiques de lutte et se faire l'écho des actions menées sur le terrain.
Initié par Jacques Remiller, député-maire de Vienne (Isère), Jean-Marc Roubaud, député-maire de Villeneuve-lès-Avignon, et Alain Moyne Bressand, député de l'Isère, « ce comité est un trait d'union entre les attentes des citoyens perçues en circonscription et les moyens déployés par les autorités sanitaires et environnementales ».
Les trois élus lancent un appel à l'ensemble des députés pour rejoindre ce comité. « Ce dernier intéressera autant les élus issus de départements fortement touchés par la plante allergène que les députés issus de zones apparemment moins envahis mais où la plante va inévitablement se développer », estiment les trois députés.
En effet, l'ambroisie, plante invasive originaire de l'Amérique du Nord, dont le pollen est fortement allergisant, progresse dans différentes régions. « Le quart sud-est de la France est le plus touché avec notamment la vallée du Rhône, mais d'autres secteurs comme le Poitou-Charentes, les Pays de la Loire, le Centre ou encore la Bourgogne commencent à être infestés », précise le communiqué.
Les spécialistes s'accordent à dire que la plante a désormais envahi une zone allant de Bordeaux à Bucarest.