En janvier 2012, la production française d'aliments composés est restée proche de celle des deux premiers mois précédents avec près de 1,74 million de tonnes (Mt) fabriquées et avec une évolution neutre par rapport à celle de janvier 2011, indique mardi les entreprises du secteur, Coop de France nutrition animale et le Snia. Compte tenu du fait que ce mois comptait cette année un jour ouvré de plus que l'an dernier, on reste dans un contexte de légère érosion de l'activité globale.
En bovins, la baisse de la demande est très comparable entre vaches laitières (-3,8 %) et bovins à viande (-3,9 %). En porcs, la forte hausse des aliments pour porcelets (+11,2 %) reste à confirmer, les aliments pour truies et d'engraissement restant en baisse de 1,9 % et de 1,1 % respectivement. En volailles (+2,7 %), mis à part le recul de 2,5 % en pondeuses, toutes les catégories sont en nette progression, en particulier les aliments pour poulets de label (+8,1 %) et canards à rôtir (+9,1 %).
Sur les sept premiers mois de la campagne de 2011-12, les fabrications globales reculent de 2,7 % sous l'effet principalement des baisses observées en bovins (- 6 %) et porcs (-3 %). La production d'aliments pour volailles est en léger recul (-0,5 %). Les aliments pour lapins sont en recul de 4,9 % tandis que ceux pour les chevaux progressent de 1,5 %.
Au niveau européen, la production d'aliments composés a diminué de 1 % sur l'année 2011. Les difficultés économiques du secteur porcin et la forte disponibilité en fourrages ont pesé sur la demande. La production d'aliments pour bovins a diminué de 3 % et celle d'aliments pour porcs de 1 %, tandis que les aliments pour volailles, en progression de 1 %, confirmaient leur première position devant les aliments pour porcs qu'ils ont dépassés en 2010.