Les ventes de Biocoop, qui se revendique comme la première enseigne de magasins bio en France, ont progressé de 7 % en 2012 et enregistrent un bon démarrage sur le début de 2013.
L'an dernier, les magasins du groupement ont enregistré un chiffre d'affaires de 535 millions d'euros sur ses 340 boutiques, dont 477 millions sur l'alimentaire. « Notre progression s'explique à la fois par l'extension du nombre de magasins (23 nouveaux en 2012, dont 13 ouvertures ex nihilo) et par la modernisation de nos boutiques », a expliqué le directeur général, Gilles Piquet-Pellorce, lors d'un point de presse à Paris. « Notre fréquentation aussi bien que le panier moyen de nos clients progressent », a-t-il ajouté. En plus de ses 400 références en alimentaire, Biocoop propose des cosmétiques et des produits d'entretien, eux aussi certifiées 100 % bio.
Le premier semestre de 2013 a connu une « progression impressionnante au vu du contexte de crise », avec une moyenne de 11 % de progression mensuelle des ventes. « Les consommateurs semblent plus que jamais en recherche d'une meilleure consommation et de valeurs fortes », une envie réactivée par le récent scandale de la viande de cheval, a commenté M. Piquet-Pellorce. Le groupement se montre néanmoins « prudent » pour le second semestre qui « devrait connaître un ralentissement » dans un contexte « d'environnement économique complexe » et de ralentissement de la consommation.
Numéro un sur le marché de la distribution spécialisée de produits biologiques, devant La Vie Claire et Naturalia (groupe Casino), cette coopérative sans but lucratif est confrontée à une concurrence grandissante dans ce secteur. Naturalia a ainsi vu ses ventes progresser de 16 % en 2012, dépassant pour la première fois les 100 millions d'euros.
Dans ce contexte, Biocoop tient à réaffirmer ses valeurs de coopération, de transparence et d'équité et son engagement militant en faveur de la défense des producteurs et du commerce équitable. « Plus de 20 % de notre activité répond aux engagements du commerce équitable et nous refusons de nous enrichir sur le dos des autres » et notamment des producteurs, a souligné Claude Gruffat, président de Biocoop.