« La présentation par la Commission européenne, le 24 mars 2014, d'un projet de nouvelle législation pour la bio doit nous permettre d'aller encore plus loin dans cette voie et de continuer à être le ferment d'une nécessaire révolution agricole en Europe », souligne la Fédération nationale d'agriculture biologique (Fnab) dans un communiqué du 1er avril 2014.
Lors de la récente assemblée générale de la Fnab, qui a eu lieu les 26 et 27 mars à Marseille, « les paysans bio ont réaffirmé leur volonté de participer aux débats passionnants qui s'ouvrent pour ces prochaines années sur la base des propositions de la Commission européenne, et qui toucheront à la fois les règles de production, de transformation, de contrôle et d'importation. »
« Ils partagent l'objectif de la Commission d'un texte à la fois applicable et proche des fondamentaux. Ils saluent l'implication des parties prenantes voulue par la Commission européenne, qui a montré une certaine écoute de leur expertise et de leurs remarques. Ils souhaitent que ce travail collectif pour un texte ambitieux perdure malgré un renvoi à des décisions ultérieures de la Commission européenne (actes délégués). »
Pour la Fnab, « ce futur nouveau règlement doit permettre à l'agriculture biologique de prendre sa vraie place dans le paysage agricole européen et français. »
« La volonté manifeste de la Commission européenne de développer la bio dans l'Union européenne doit être suivie par l'Etat français », a déclaré Stéphanie Pageot, présidente de la Fnab. En complémentarité avec le plan de développement européen de la bio, cette volonté nationale doit trouver n écho dans l'application pratique du programme “Ambition bio 2017”, mais aussi dans la traduction nationale de la nouvelle politique agricole commune », conclut le communiqué de la Fnab.
A télécharger : « Réactions sur le rapport d'Impact assessment sur l'agriculture biologique » (Fnab)