Le Conseil des ministres de l'Agriculture de l'Union européenne (UE) a pris note lundi de la demande formulée par la Belgique, le Luxembourg, l'Espagne et les Pays-Bas concernant la politique de vaccination contre la fièvre catarrhale ovine (FCO) en 2009.
Ces quatre délégations ont voulu attirer l'attention du Conseil sur la nécessité d'une approche harmonisée au niveau européen pour éradiquer la maladie et les conditions financières de l'intervention de l'UE pour l'année prochaine.
La Belgique, le Luxembourg, l'Espagne et les Pays-Bas ont insisté sur l'importance des programmes de vaccination à grande échelle et à long terme. Ils demandent qu'ils soient financés dans les mêmes conditions qu'en 2008, c'est-à-dire avec une prise en charge totale de la fourniture des vaccins et de la moitié des frais engagés pour la vaccination.
La représentante de la Commission a répondu qu'à partir de 2009, le programme de vaccination contre la FCO ne serait plus considéré comme une intervention d'urgence. Et à ce titre, ils ne seront plus éligibles qu'aux dispositions concernant les programmes de lutte, d'éradication et de surveillance. Le cofinancement prévu dans ce cadre est limité à 50% de la fourniture du vaccin.
L'Allemagne, l'Autriche, la Bulgarie, la République tchèque, la Finlande, l'Irlande, l'Italie, la Hongrie, la Lithuanie, la Lettonie, Malte, la Pologne, le Portugal, la Roumanie et la Slovaquie ont soutenu la position de la Belgique, du Luxembourg, de l'Espagne et des Pays-Bas.
Androulla Vassiliou, la commissaire en charge de la Santé et des Consommateurs, a par ailleurs assuré qu'elle était en contact avec ses collègues de l'agriculture et du budget pour envisager les possibilités de financement suffisantes pour le programme de vaccination de 2009.
Elle a invité les Etats membres à faire bon usage de ces ressources et à continuer de mettre en oeuvre les autres mesures de lutte contre la maladie, telles que la surveillance et les restrictions de mouvements.