accueil  Accueil / Gestion et droit / Actualités / Enseignement agricole : le Cneap opposé à un ministère de tutelle unique (interview)
Actualités

Enseignement agricole

Le Cneap opposé à un ministère de tutelle unique (interview)

Publié le jeudi 02 septembre 2010 - 16h33

    • agrandirla taille du texte
    • reduire la taille du texte
    • imprimer

L'Education nationale souhaiterait retirer ses billes de l'enseignement agricole, qui tomberait dans le giron unique du ministère de l'Agriculture. Philippe Poussin, secrétaire général du Cneap (Conseil national de l'enseignement agricole privé), explique pourquoi son organisation s'y oppose.

 

« La France Agricole » : Un ministère de tutelle unique permettrait-il de faire des économies ?

 

Philippe Poussin : Non, c'est seulement dans la convergence des moyens au sein de la mission interministérielle que l'on peut faire des économies. Le ministère de l'Education nationale met en avant les difficultés de gestion pour justifier la suppression de la mission de l'enseignement scolaire. Mais cette réaction traduit simplement l'incapacité des ministères à travailler ensemble et, surtout, une véritable crise de gouvernance : une telle mesure ne répond en rien au problème des économies budgétaires qui sont à réaliser.

 

Pourquoi la profession est-elle opposée à cette proposition ?

 

C'est l'avenir de l'enseignement agricole qui est en jeu ! Il n'est pas sûr que le ministère de l'Agriculture arrive à lui seul à assurer nos besoins tout en affrontant les crises. L'enjeu est aussi pédagogique. Le partage des savoir-faire avec l'Education nationale est le seul moyen de rationaliser les formations sur un territoire. Nous avons fait part de nos craintes au Premier ministre, mais nous n'avons reçu aucune réponse de sa part... Qu'il sache que nous serons prêts à monter au créneau si cette mesure devait passer.

 

D'autant que l'enseignement agricole souffre déjà des restrictions budgétaires en terme d'emplois...
Cela fait cinq ans que nous sommes déficitaires en nombre de postes. Aujourd'hui, il manque près de 600 enseignants pour pouvoir assurer normalement nos programmes, alors même que le gouvernement assure que l'Education est un « chantier prioritaire pour la Nation ».

 

Cette situation est très difficile à gérer au quotidien. Attention au découragement des équipes ! Nous avons demandé en mai dernier un moratoire afin qu'il n'y ait plus de suppression de postes. Nous attendons l'arbitrage du ministère pour le budget de 2011.

 

Propos recueillis par Alain Cardinaux

Les commentaires de nos abonnés (0)
Connectez-vous pour réagir  Soyez le premier à commenter cet article.
Fonctionnalité réservée aux abonnés

Le commentaire d'article est réservé aux abonnés de La France Agricole.

Si vous êtes abonné, identifiez-vous dans le bloc "services experts"
situé en haut à droite de la page.

Si vous voulez vous abonner et profiter de tous les contenus du site ainsi que de l’édition papier de La France Agricole, cliquez sur le lien ci-dessous :

Dernières Actualités Institution
A lire également
Archives agricoles


SERVICES EXPERTS

>Première inscription

Je suis déjà inscrit :
Mon identifiant :
Mon mot de passe :  
| Aide |
puce Identifiants oubliés ?
puce Toutes les offres d'abonnement
> Feuilletez un ancien numéro

SONDAGE

Santé animale : avez-vous enregistré des cas d'antibiorésistance dans votre élevage ?

> Tous les Sondages
Les sujets
LES PLUS LUS

Archives de
La France Agricole

Recherchez

dans les archives de la France Agricole et

Feuilletez

les numéros depuis 2004

Suivez La France Agricole :
la France Agricole sur Facebook La France Agricole sur twitter La France Agricole sur Google +

Nos offres d'abonnement
simples ou couplées,
à nos publications
hebdomadaires
et mensuelles

> Découvrir nos Offres

Les publications du Groupe France Agricole
En poursuivant votre navigation sur notre site, vous acceptez l’utilisation de cookies afin de nous permettre d’améliorer votre expérience utilisateur. En savoir plus et paramétrer les traceurs. OK