L’organisation du travail est une priorité pour Valérie et Eric Champeytinaud, à la tête d’une troupe de 480 brebis à Vallières (Creuse). Au fil des années, ils ont amélioré les conditions de l’agnelage. Eric a d’abord conçu des cases simples à mettre en place.
«Avec une plaque en contreplaqué de 2,50 m x 1,20 m, je découpe trois claies. Il en faut quatre pour monter une case. Je fixe deux tiges de fer en U sur deux cales en bois aux quatre coins de la planche.» Une barre en fer glissée entre les U permet de solidariser les quatre claies pour aménager un espace de 1,44 m².
Comme les parois sont pleines, les animaux sont mieux isolés, moins dérangés par les autres. Ils disposent d’eau toujours propre grâce au porte-seau réalisé à partir d’une tige en fer de 6 mm de diamètre. «Je dispose un gabarit de la taille des seaux autour duquel je tords la tige. Je renouvelle quelques cases tous les ans, mais certaines ont plus de vingt ans. Elles résistent bien à l’usure.»
Des petits lots pour débuter
Après quelques jours d’isolement, brebis et agneaux rejoignent un lot qui comptera au maximum dix brebis suitées. «Mais pas plus. Nous essayons de regrouper les agneaux du même âge dans un même lot. Car les plus dégourdis ont tendance à voler le lait des plus petits.»
C’est aujourd’hui réalisable grâce aux abreuvoirs placés le long du cornadis (tous les quatre mètres), de façon que chaque lot dispose de son point d’eau. Ils sont protégés par deux planches de bois pour que la paille ne vienne pas les souiller au passage de la pailleuse. «Avant, ils étaient fixés contre le mur et me gênaient pour circuler, ajoute Eric. Depuis, je cure la bergerie beaucoup plus facilement.
par Marie-France Malterre (publié le 11 mai 2007)
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