Publié le jeudi 19 janvier 2012 - 18h19
Dacian Ciolos, commissaire européen à l'Agriculture, estime qu'un « faux débat » s'est instauré sur sa proposition de jachère écologique. En déplacement à Berlin, il a tenu à rassurer ses interlocuteurs allemands, très critiques sur ce point.
Le commissaire européen à l'Agriculture, Dacian Ciolos, a estimé, jeudi à Berlin, être confronté à un « faux débat » en ce qui concerne sa proposition d'imposer des jachères écologiques aux agriculteurs, mal reçue dans de nombreux pays et en particulier en Allemagne.
« Je crois qu'il y a un faux débat autour de ces 7 % », a-t-il jugé à Berlin, où il participait à l'inauguration de la « Semaine verte », le salon de l'agriculture allemand. « Nous ne proposons pas de mettre en jachère 7 % des terres qui servent à la production agricole », a-t-il dit. « On va encourager les agriculteurs à maintenir des surfaces que, jusqu'ici, ils n'entretiennent pas. »
« Les agriculteurs n'auront pas forcément besoin de mettre en jachère des parcelles réservées à la production » si, par exemple, les surfaces boisées de leur exploitation suffisent à atteindre le seuil de 7 %, a-t-il affirmé, en jugeant qu'il n'était « dans l'intérêt de personne de provoquer un conflit entre la production agricole et le souci de la durabilité ».
Le projet de réforme de la Pac de Dacian Ciolos entend lier les aides aux agriculteurs à des mesures en faveur de l'environnement, parmi lesquelles l'obligation de maintenir des réservoirs de biodiversité ou des éléments de paysage (haies, arbres) sur au moins 7 % des terres arables.
M. Ciolos « espère conclure » les négociations sur la réforme de la Pac « sous la présidence irlandaise de l'Union européenne, au début de 2013 ». Le nouveau système doit entrer en vigueur en 2014 et durer jusqu'en 2020.
La fédération des agriculteurs allemands (DBV), qui voit dans la proposition des 7 % une « boulimie de jachères », a lancé une pétition contre elle et espère que les députés allemands s'en saisiront. Pour l'Allemagne, cela signifierait que 500.000 à 600.000 hectares ne pourraient pas être cultivés, selon le DBV, et 5 millions d'hectares à l'échelle de l'UE.
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berber40
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vendredi 20 janvier 2012 - 21h12
Chrisolas
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vendredi 20 janvier 2012 - 10h11
365
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On peut être inquiét...
dimanche 22 janvier 2012 - 16h46
OU BIEN NOS FONCTIONNAIRES S OCCUPENT ET DISENT N IMPORTE QUOI, OU ILS SONT COMPLETEMENT DECONNECTÉS DU TERRAIN, OU ILS NE SAVENT PLUS COMPTER...QUAND ON AVAIT DEMANDÉ A NOTRE MINISTRE COMBIEN COUVRE 1 HA...INCAPABLE DE REPONDRE 10000 m² OU BIEN 100 ARES OU BIEN 10000 CENTIARES...QUE FONT CES GENS INCAPABLES DE COMMANDER TOUS CES SPECIALISTES FORTS CHER PAYÉS QUI LES ENTOURENT...NE ME DITES PAS QUE C EST DE LA FAUTE AUX ORDINATEURS SINON IL VA FALLOIR ALLER AVEC DES FOURCHES A BRUXELLES POUR LEUR REMMETTRE LES IDEES A L ENDROIT...