Publié le vendredi 31 mai 2013 - 17h25
Les prix de production des produits agricoles ont diminué légèrement en avril 2013 (-0,3 % par rapport à mars). Sur un an, ils ont augmenté de 8,6 %, indique l'Insee le vendredi 31 mai 2013.
Le prix des céréales est resté quasi stable en avril (-0,2 %). Le prix du blé est resté à un niveau élevé, les conditions météorologiques faisant craindre de mauvaises récoltes en Europe et aux États-Unis. En revanche, le prix du maïs a baissé sensiblement, du fait de la disponibilité pérenne du maïs ukrainien et de prochaines récoltes mondiales attendues abondantes.
Le prix des oléagineux a diminué (-1,5 %), principalement sous l'effet de la baisse du prix du tournesol, dont l'offre était abondante au mois d'avril.
Le prix de la pomme de terre a plus que doublé par rapport à la même période de l'année dernière (+133,8 %), du fait de la faiblesse de l'offre en Europe du Nord.
Le prix des vins a légèrement progressé en avril (+0,7 %). Sur un an, leur prix a augmenté sensiblement, de près de 12 %. Le prix de certains vins AOP a été soutenu par la demande à l'exportation. La baisse des volumes vendangés à l'automne dernier est à l'origine de l'augmentation du prix des autres vins.
Le prix des fruits frais a connu une croissance en glissement annuel de près de 5 %. Le prix de la pomme a augmenté de 43 % en avril en raison d'une forte baisse de la production en Europe. En revanche, la fraise était 21 % moins chère par rapport à mars, malgré une production limitée : affectée par les températures fraîches, la fraise n'aura pas su séduire des consommateurs en manque de soleil.
Le prix des légumes frais a augmenté en glissement annuel (+15,2 %). La production de tomates sous serre a pâti du manque de luminosité, et celle de choux-fleurs des températures fraîches. Le temps frais a favorisé la consommation de poireaux, alors que les consommateurs se sont partiellement détournés de l'endive.
Le prix des animaux en données corrigées des variations saisonnières a légèrement augmenté en avril (+0,6 %), du fait du nombre limité de bêtes disponibles. Le prix des œufs a poursuivi sa redescente : il a baissé de moitié depuis un an en raison d'un fort rebond de l'offre, conséquence du recouvrement du potentiel de production.
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