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Prix à la production

Les produits agricoles stables en mai (Insee)

Publié le lundi 01 juillet 2013 - 17h09

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En mai 2013, les prix de production des produits agricoles sont restés stables, marquant cependant une hausse de 9 % sur un an.

 

Le prix des céréales a diminué légèrement en mai (-0,5 %), tout en restant à un niveau élevé. D'après les prévisions, calculées à partir des surfaces semées, les récoltes de blé et de maïs devraient augmenter par rapport à l'année dernière, mais les conditions météorologiques sont défavorables pour le moment dans les principales zones céréalières de l'hémisphère Nord.

 

Le prix des oléagineux est demeuré stable en mai.

 

Le prix de la pomme de terre a doublé par rapport à la même période de l'année dernière (+122,1 %), du fait de la faiblesse de la dernière récolte en Europe du Nord.

 

Le prix des vins est resté quasi stable en mai (+0,1 %). Mais il a augmenté sensiblement sur un an, de plus de 10 %.

 

Le prix des fruits frais a progressé en glissement annuel (+17,4 %). Le prix de la pomme a augmenté en raison d'une forte baisse de la production en Europe. Les conditions météorologiques fraîches et humides en mai ont pénalisé la production de fraises et de cerises. Les prix de ces deux fruits ont donc progressé, en dépit d'une faible consommation, en lien avec le temps maussade.

 

Le prix des légumes frais a augmenté en glissement annuel (+7,3 %). Le manque de soleil en mai a retardé l'offre en concombres et courgettes produits sous serre. Les températures fraîches ont également ralenti la production de choux-fleurs et d'asperges. La dernière récolte d'oignons a été moins abondante que la précédente. En revanche, les volumes ont été supérieurs pour l'endive, dont le prix s'est inscrit en baisse. Le temps frais a favorisé la consommation de poireaux et, a contrario, pénalisé celle de tomates.

 

Le prix des animaux en données corrigées des variations saisonnières a diminué en mai (-1,2 %), sous l'effet d'une consommation intérieure atone et de la concurrence étrangère qui a limité les débouchés à l'exportation (pour le porc). Le prix des œufs a poursuivi sa chute.

 

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