Publié le lundi 02 septembre 2013 - 08h56
Le groupe Danone prépare des recours en indemnisation après la fausse alarme au botulisme dans des lots de l'un de ses fournisseurs, la coopérative laitière néo-zélandaise Fonterra, qui l'a contraint à des rappels de produits en Asie.
« Danone se félicite des résultats de l'enquête des autorités néo-zélandaises visant Fonterra, qui conclut à la parfaite conformité des ingrédients utilisés par Danone », a indiqué le groupe vendredi dans un communiqué, ajoutant qu'il « travaille actuellement sur les recours d'indemnisation ».
Le géant français a précisé que les ventes de sa division Nutrition infantile en Asie « ont été significativement impactées » par les rappels par précaution de certains de ses laits infantiles dans huit pays d'Asie-Pacifique (Nouvelle-Zélande, Singapour, Malaisie, Chine, Hong Kong, Vietnam, Cambodge et Thaïlande).
Fonterra, la plus importante coopérative laitière de Nouvelle-Zélande qui rassemble 13.000 agriculteurs, avait révélé début août que trois lots de petit-lait (lactosérum) - utilisé pour la fabrication de laits maternisés et de boissons pour les sportifs - contenaient une bactérie pouvant causer le botulisme, une intoxication susceptible de provoquer la paralysie, voire la mort.
Mais le gouvernement néo-zélandais a annoncé mercredi que des examens complémentaires avaient révélé que la bactérie détectée n'était en réalité pas le botulisme mais la Clostridium sporogenes, qui est inoffensive.
« Au troisième trimestre, le chiffre d'affaires de la division (Nutrition infantile en Asie) sera en recul. Malgré cela, le groupe devrait délivrer une croissance organique d'environ 5 % ce trimestre », a fait savoir Pierre-André Térisse, directeur général finances du groupe, cité dans le communiqué.
« Des plans d'action sont en cours de mise en oeuvre pour relancer les ventes dans les marchés concernés. Leur succès permettra à Danone d'atteindre ses objectifs de croissance et de marge pour 2013 », a-t-il assuré.
Le groupe, sans donner aucun montant, a ajouté devoir supporter des coûts non courants liés aux procédures de rappel et aux plans de relance des ventes.
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