Nette progression des abattages en septembre

En septembre 2015, les abattages totaux de bovins ont progressé de près de 7 % en têtes et de 8 % en poids par rapport à 2014, indique le ministère de l'agriculture dans une publication Agreste mise en ligne le 30 octobre. Depuis le début de l'année, les abattages totaux de gros bovins sont supérieurs de 3 % en têtes et de près de 4 % en poids.

En septembre 2015, avec plus de 157.000 têtes, le nombre de vaches abattues est supérieur de près de 11 % au niveau de septembre 2014. A près de 348 kg par carcasse, le poids moyen des animaux abattus est inférieur à 2014, « traduisant une proportion plus importante de vaches laitières dans le total des abattages », analyse le ministère.

En septembre, le cours moyen des vaches a entamé sa baisse saisonnière. « Néanmoins, l'afflux des animaux dans les abattoirs n'entraîne pas pour l'instant un effondrement de cours. La baisse des cours des vaches O suit l'évolution des cours de 2014 tout en se maintenant au-dessus. »

En septembre 2015, avec 86.000 têtes, les abattages de taurillons sont en progression de plus de 2 % en têtes et de 3,5 % en poids par rapport à 2014. Depuis le début de l'année, ils sont en retrait de près de 1 % (soit plus de 5.000 têtes) par rapport à 2014. « La concurrence apportée par la hausse des abattages de vaches pèse sur ce type de production », commente le ministère.

Après une progression en été, le cours moyen des jeunes bovins a entamé en septembre son repli saisonnier. A 3,73 €/kg carcasse en moyenne, il reste supérieur à 2014, tout en se rapprochant du niveau de l'année dernière.

Après le net recul constaté en août 2015, les abattages de veaux de boucherie progressent en septembre. Avec plus de 116.000 têtes, ils sont supérieurs de plus de 3 % à ceux de 2014, traduisant un alourdissement des carcasses. Depuis le début de l'année, les abattages de veaux sont inférieurs de plus de 1 %, soit 14 000 têtes, au niveau de 2014.

En septembre 2015, le cours moyen des veaux de boucherie entame sa hausse saisonnière tout en restant nettement en deçà du cours de 2014.