Publié le vendredi 12 décembre 2014 - 17h41
Faisant suite à la demande de la Commission européenne, l'Efsa (agence européenne de sécurité des aliments) a évalué les risques des formes « modifiées » des mycotoxines fusarium, zearalenone, nivalenol, T-2 et HT-2 et des fumonisines, pour les hommes et les animaux. Ces mycotoxines sont en fait des formes altérées des mycotoxines classiques ou « mycotoxines parents » que nous connaissons.
Ces mycotoxines « modifiées » se retrouvent à la suite d'une réaction de défense de la plante après une infection ou sont produites par le champignon lui-même.
Les méthodes et les protocoles d'analyse de ces mycotoxines sont différentes de celles utilisées pour les mycotoxines classiques et ne sont pas encore au point.
Les premiers résultats ont montré que les formes modifiées des mycotoxines ont la même toxicité que leurs « parents ».
Les aliments végétaux sont plus sensibles à la contamination par ces métabolites. Pour les produits animaux, il n'existe pas de données mais leur occurrence devrait être faible.
Les principales conclusions portent sur la nécessité de renforcer la recherche afin d'identifier et de caractériser les mycotoxines « modifiées ». Il s'agit aussi de construire des protocoles d'analyses.
Le commentaire d'article est réservé aux abonnés de La France Agricole.
Si vous êtes abonné, identifiez-vous dans le bloc "services experts"
situé en haut à droite de la page.
Si vous voulez vous abonner et profiter de tous les contenus du site ainsi que de l’édition papier de La France Agricole, cliquez sur le lien ci-dessous :
Nos offres d'abonnement
simples ou couplées,
à nos publications
hebdomadaires
et mensuelles
Découvrir nos Offres