Publié le jeudi 16 juin 2011 - 16h47
Une semaine avant la réunion des ministres de l'agriculture du G20, ce sont 120 organisations paysannes venues de 80 pays qui se sont rassemblées à Paris pour deux jours, les 16 et 17 juin 2011, en réponse à l'invitation conjointe de la FNSEA et des JA (Jeunes Agriculteurs). Une initiative saluée par le chef de l'Etat français, qui a tenu à être présent pour l'ouverture de ce G120 jeudi matin. Et à réaffirmer le rôle stratégique de l'agriculture.
« Dans la perspective du G20 qui se réunira à Cannes, la France prépare un plan d'action pour réduire la volatilité des prix agricoles, et poser les fondements d'une agriculture productive et durable, capable de nourrir en 2050 toute la population mondiale », a déclaré Nicolas Sarkozy. « Mais ce plan ne sera complet, solide et fiable, que si les agriculteurs du monde y apportent leur contribution. Je compte donc sur vos travaux pour nourrir les propositions. »
Invitant tous les acteurs de l'agriculture du monde entier à « se serrer les coudes pour imaginer le modèle agricole du XXIe siècle », le président de la République a présenté les deux piliers sur lesquels devra, selon lui, reposer le nouveau système alimentaire.
D'abord, il a plaidé pour un réinvestissement massif dans l'agriculture, particulièrement dans les pays les plus pauvres. Pour cela, les acteurs publics sont sollicités au même titre que les privés.
Ensuite, une nouvelle gouvernance mondiale est nécessaire. Nicolas Sarkozy demande en particulier le lancement d'un « nouveau système d'information sur les marchés », pour améliorer la coordination internationale dans la prévention et la gestion des crises. La pierre d'achoppement reste la régulation des marchés financiers dérivés des matières premières agricoles.
Evoquant, entre autres, les polémiques sur le rôle de la spéculation, le chef de l'Etat a invité à « ne pas attendre que les experts se soient mis d'accord », car « de toute façon, les experts ne se mettront pas d'accord, et nous ne pouvons pas nous payer le luxe de ne rien faire ». Or, « un marché sans règles n'est plus un marché », a-t-il martelé, tout en se défendant de vouloir intervenir directement sur les prix.
Nombre de représentants d'organisations agricoles étrangères, présents dans la salle de conférence, ont salué l'attitude du président français, « l'un des rares chefs de l'Etat à prendre en compte les agriculteurs et les conditions dans lesquelles ils vivent, que ce soit dans les pays développés ou en développement », a souligné l'un d'entre eux.
B.L.
lacoste40
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vendredi 17 juin 2011 - 12h10
florianrichard
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vendredi 17 juin 2011 - 09h30
berber40
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jeudi 16 juin 2011 - 21h39
berber40
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il me rejoint
lundi 20 juin 2011 - 13h42
Voilà les syndicats prévenus par Sarko Moi qui prône une entente mondiale des agriculteurs pour produire moins et gagner plus. La famine touche que les pauvres et les riches se gavent ,donc rien de grave de baisser la production sauf que nous allons enfin devenir les maitres. lacoste40