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Dépérissement des oliviers

Pas de preuves scientifiques qu'il s'agisse plutôt d'un champignon (Efsa)

Publié le lundi 20 avril 2015 - 17h46

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Selon une analyse réalisée par l'Efsa (Autorité européenne de sécurité des aliments) des nouvelles études et autres informations qui lui ont été soumises, « il n'y a actuellement pas de preuve scientifique pour étayer l'hypothèse selon laquelle des champignons plutôt que la bactérie Xylella fastidiosa seraient la cause principale du syndrome du dépérissement rapide des oliviers observé actuellement dans les Pouilles, au sud de l'Italie. »


« Il n'existe en outre aucune preuve publiée que le traitement des maladies fongiques permettrait de réduire l'établissement, la propagation et l'impact de Xylella, même si une bonne gestion des vergers est généralement bénéfique pour la santé des plantes », complète l'Efsa dans un communiqué du 17 avril.


« Les documents examinés par l'Efsa font observer que les champignons trachéomycotiques sont souvent associés au flétrissement des oliviers et pourraient également être impliqués dans le syndrome du dépérissement rapide des oliviers. Cependant, la recherche n'indique pas et ne démontre pas que ces champignons sont la principale cause du dépérissement des oliviers. »


L'Efsa avait déclaré, dans son évaluation des risques associés à X. fastidiosa, publiée en janvier 2015, que les oliviers malades « étaient généralement affectés par une combinaison d'agents pathogènes, dont X. fastidiosa, plusieurs espèces de champignons appartenant aux genres Phaeoacremonium et Phaemoniella et Zeuzera pyrina (le zeuzère) ». Les nouvelles études examinées et d'autres éléments de preuve disponibles étayent cette déclaration.


La Commission européenne a demandé à l'Efsa de se pencher sur ces articles scientifiques après qu'ils ont été cités à l'appui d'une hypothèse selon laquelle des champignons trachéomycotiques seraient à l'origine du dépérissement des oliviers dans les Pouilles, plutôt que la bactérie X. fastidiosa.


Outre l'analyse des nouvelles preuves et le réexamen des études utilisées dans leur évaluation des risques de janvier, les experts en santé des plantes de l'Efsa ont également organisé une audience technique avec l'un des auteurs des articles pour s'assurer d'obtenir une compréhension complète des résultats.

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