Publié le mercredi 16 septembre 2015 - 17h18
L'Irtac (Institut de recherches technologiques agroalimentaires des céréales) a présenté mercredi le nouvel observatoire de la qualité sanitaire des céréales et des produits céréaliers, intitulé Hypérion. Il fait suite au PSSC (plan de surveillance sanitaire des céréales) en place depuis dix ans.
Opérationnel depuis le 1er juillet, Hypérion est un dispositif « volontaire et collectif » qui vise à renforcer la mutualisation des analyses de contaminants chimiques et biologiques (mycotoxines, éléments traces métalliques, résidus de produits phytosanitaires...), depuis le semencier jusqu'à la seconde transformation, en passant par les organismes stockeurs, les meuniers, amidonniers, fabricants d'aliments du bétail.
L'outil propose pour cela un portail web sécurisé permettant aux opérateurs une saisie en ligne des résultats et une consultation plus faciles.
Il permet notamment de répondre aux besoins individuels des entreprises abonnées (abonnement forfaitaire de 250 €/an). Ces dernières doivent en effet remplir des obligations réglementaires en matière de sécurité sanitaire. Hypérion leur permet également de réaliser une analyse des risques et leur plan de surveillance, et de maîtriser leurs coûts grâce à des analyses ciblées et mises en commun.
Autre intérêt : la construction d'une démarche de filière par mutualisation des données, sous le pilotage des organisations interprofessionnelles, en faveur de l'amélioration de la qualité sanitaire des céréales. « C'est un outil collectif de prévention, mais en aucun cas un outil d'alerte, précise Pierre-André Masteau, président de l'Irtac. Il permet à la filière de disposer de données robustes pour défendre auprès des autorités françaises et européennes des seuils réglementaires pertinents. »
Le portail web d'Hypérion est développé en commun avec Terres Inovia (ex-Cetiom), l'Iterg (institut des corps gras) pour le plan de surveillance des oléagineux, afin de renforcer les deux démarches. Les bases de données sont cependant distinctes.
L'Irtac compte sur la mobilisation de chaque filière pour augmenter le nombre d'opérateurs abonnés à cet outil.
I.E.
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