La filière viticole a décidé de communiquer du 3 au 5 mars, par voie de presse et avec ampleur, contre les restrictions que pourrait lui imposer la loi sur l’hôpital (Loi HPST).
Dans le même temps, les articles 23 et 24 qui concernent la publicité, la consommation et la vente d'alcool sont examinés par l’Assemblée nationale.
A partir du 3 mars, les professionnels de la viticulture ont décidé d’utiliser la publicité dans les principaux journaux quotidiens régionaux (une soixantaine), sur une pleine page qu'on peut difficilement manquer de voir, pour réagir et demander aux députés de ne pas «se tromper de cible».
La plupart de ces quotidiens ainsi que le Figaro devaient inclure cette publicité aujourd'hui dans leurs pages, le quotidien "Les Dernières Nouvelles d'Alsace" la plubiera le 4 mars, selon Delphine Blanc, la directrice de Vin & Société.
La filière, à travers l'association Vin & Société, s'est engagée «depuis plusieurs années dans la promotion de la consommation modérée et responsable», et elle rappelle qu'elle rejette les pratiques de consommations excessives telles que le «binge drinking» et les «open-bars», visées par la loi Bachelot.
En revanche, elle réclame le droit de pouvoir faire la promotion de leurs produits sur internet, ou de les faire déguster au caveau, dans les foires les salons...
Selon la filière, ces pratiques vitales pour l'économie viticole sont menacées par l'interdiction des ventes au forfait qui visent les open-bars. La ministre de la Santé a déjà voulu rassurer les viticulteurs à ce sujet à plusieurs reprises.
La filière viticole a également remobilisé les députés par courrier pour les inciter à veiller au vote par le Parlement d’un texte équilibré.
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