Bruno Le Maire s'est réjoui vendredi d'avoir rassemblé la veille les présidents de la Fédération nationale bovine (FNB), de la Fédération nationale de l'industrie et du commerce en gros des viandes (FNICGV), de la Fédération française des commerçants en bestiaux (FFCB), de l'interprofession et de Coop de France autour du projet de structure interprofessionnelle destinée à l'exportation française. Autrement dit, le GIE export.
Ce dernier change de nom. Il devient le Groupement export français (GEF). Le ministre de l'Agriculture rappelle que cette structure doit « organiser stratégiquement la conquête des marchés porteurs en bovins vivants, viande et génétique bovine. Il donne rendez-vous à toute la filière au début de novembre pour la signature d'un accord-cadre marquant une nouvelle dynamique collective de la filière à l'exportation. »
Depuis plusieurs mois, le GIE export est source de tensions entre les représentants des éleveurs d'un côté, ceux du Sniv-SNCP et de Coop de France, de l'autre. Les coopératives justifient leur ralliement au projet par l'abandon de « tout objectif d'activité commerciale » du GEF pour qu'il « concentre son objet sur la prospection des marchés et la veille économique pour améliorer les performances des exportateurs. Cette association devra fédérer les opérateurs qui agissent sur le marché d'exportation et les services de l'Etat sur le volet sanitaire ».
Pour Coop de France, « il reste désormais à définir la gouvernance » du GEF, qu'elle « souhaite légère et réactive. Pour ce faire, elle doit inclure les opérateurs directement concernés [...] afin de participer à la définition du plan d'actions. La réussite [...] se fera en apportant un réel service aux opérateurs sur le marché international, sans opposer marché du vif et marché de la viande. »