accueil  Accueil / Actualités / Végétaux : l'Office européen des brevets révoque deux brevets litigieux sur brocoli et tomate

Végétaux

L'Office européen des brevets révoque deux brevets litigieux sur brocoli et tomate

Publié le vendredi 10 décembre 2010 - 16h30

    • agrandirla taille du texte
    • reduire la taille du texte
    • imprimer

L'Office européen des brevets (OEB) a annoncé jeudi avoir révoqué deux brevets controversés portant sur la sélection d'un type de brocoli et d'une tomate et dont l'enjeu était la distinction entre découverte et innovation.

 

Selon un communiqué de l'OEB, basé à Munich, la Grande Chambre de recours est parvenue à la conclusion qu'un procédé essentiellement biologique d'obtention de végétaux, par exemple par croisement de génomes, n'était pas brevetable.

 

La Grande Chambre de recours de l'OEB n'a toutefois invalidé que la partie du brevet touchant au procédé, mais non au résultat.

 

Une décision doit ainsi être prise ultérieurement sur les brevets attachés aux plantes elles-mêmes.

 

La ministre de l'Agriculture allemande, Ilse Aigner, a salué la décision de l'Office, estimant qu'elle allait dans la bonne direction.

 

Un responsable de Greenpeace, Christoph Then, y a vu « une victoire partielle importante », tout en demeurant « très prudent » car ces deux brevets contestés restent pour l'instant valables sur les semences et les plantes.

 

Cette décision était attendue comme une étape importante dans le débat sur le brevetage de plantes et d'animaux. La matière vivante fait déjà l'objet de brevets, notamment les organismes génétiquement modifiés (OGM), mais la question posée à l'Office touchait à des plantes issues de l'agriculture conventionnelle.

 

En cause : un brevet sur un brocoli qui serait anticancérigène et un autre portant sur une tomate ridée à faible teneur en eau.

 

La société britannique Plant Bioscience a identifié dans ce brocoli un gène qui serait bénéfique et a fait breveter en 2002 le processus de sélection, les semences et chaque pied de cette plante. Le brevet était contesté par deux concurrents.

 

Dans le cas de la tomate, l'Etat d'Israël détient depuis 2000 le brevet, mais le géant agroalimentaire Unilever le contestait.

 

Les détracteurs de ces brevets demandaient leur révocation, arguant qu'ils reposaient non pas sur des innovations, mais sur la découverte de propriétés présentes à l'état naturel.

 

Une vaste coalition de mouvements de protection de l'environnement, d'aide au développement ou caritatifs, et de fédérations agricoles, avaient embrassé la cause du brocoli et de la tomate et appelé à la révocation des brevets.

 


Mots-clés : , , ,

Les commentaires de nos abonnés (0)
Connectez-vous pour réagir  Soyez le premier à commenter cet article.
Fonctionnalité réservée aux abonnés

Le commentaire d'article est réservé aux abonnés de La France Agricole.

Si vous êtes abonné, identifiez-vous dans le bloc "services experts"
situé en haut à droite de la page.

Si vous voulez vous abonner et profiter de tous les contenus du site ainsi que de l’édition papier de La France Agricole, cliquez sur le lien ci-dessous :

Dernières Actualités
A lire également
Archives agricoles


SERVICES EXPERTS

>Première inscription

Je suis déjà inscrit :
Mon identifiant :
Mon mot de passe :  
| Aide |
puce Identifiants oubliés ?
puce Toutes les offres d'abonnement
> Feuilletez un ancien numéro

SONDAGE

Santé animale : avez-vous enregistré des cas d'antibiorésistance dans votre élevage ?

> Tous les Sondages
Les sujets
LES PLUS LUS

Archives de
La France Agricole

Recherchez

dans les archives de la France Agricole et

Feuilletez

les numéros depuis 2004

Suivez La France Agricole :
la France Agricole sur Facebook La France Agricole sur twitter La France Agricole sur Google +

Nos offres d'abonnement
simples ou couplées,
à nos publications
hebdomadaires
et mensuelles

> Découvrir nos Offres

Les publications du Groupe France Agricole
En poursuivant votre navigation sur notre site, vous acceptez l’utilisation de cookies afin de nous permettre d’améliorer votre expérience utilisateur. En savoir plus et paramétrer les traceurs. OK