Plusieurs ministres de l’Agriculture se sont opposés à la proposition de la Commission européenne de supprimer l’intervention pour le maïs dès 2007, empêchant la commissaire Mariann Fischer Boel de dégager une majorité en sa faveur.
Certains représentants des Etats membres ont demandé que la décision soit repoussée au moins à 2008, année du « bilan de santé » de la Pac, affirmant qu’il fallait attendre de voir les effets du durcissement des critères qualitatifs mis en œuvre en 2006 pour limiter l’accès à l’intervention. D’autres ont proposé de remplacer la suppression par une diminution du plafond ou du prix d’intervention.
La commissaire à l’Agriculture a rappelé que le rehaussement des exigences qualitatives n’avait pas pour vocation de résoudre le déséquilibre constaté mais de favoriser un stockage de plus longue durée. Mariann Fischer Boel a néanmoins accepté d’étudier les alternatives à la suppression, tout en maintenant qu’il était « nécessaire de changer le système ».
C’est en Hongrie qu’est stockée la grande majorité du maïs placé à l’intervention, avec plus de 5 millions de tonnes.