Selon les premiers résultats d'une recherche financée par l'UE, l'utilisation de tourteaux de colza dans la production d'aliments pour animaux pourrait réduire de jusqu'à 13 % les émissions de méthane et de dioxyde de carbone.
Il s'agit des premières constatations d'une étude menée dans le cadre du projet Life-Seed Capital, financé conjointement par le projet Life+ de la Commission européenne, qui soutient les projets de conservation environnementale et de la nature.
Le projet espère découvrir de nouvelles méthodes permettant d'économiser de l'énergie et de réduire les gaz à effet de serre (GES), en utilisant 100 % des graines tout en maintenant à un niveau minimum le « conflit » entre la production de biocombustibles et d'aliments destinés à la consommation humaine.
Une fois récolté, le colza peut en effet être utilisé comme biocarburant et peut être ajouté au diesel en proportions variables après une simple pression à froid. Un déchet de ce processus est également utilisé pour l'alimentation animale.
L'introduction de cette préparation de colza dans l'alimentation des ruminants améliore également l'efficacité de l'exploitation de matières organiques digestives de 4,4 à 10,1 % et réduit la fermentation de l'alimentation de 6,2 à 11,8 %, sans la rendre moins digeste.