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Tempête Xynthia

Besoin de bras, de fourrages et de pompes

Publié le lundi 08 mars 2010 - 18h38

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La chambre d'agriculture et la FDSEA de la Charente-Maritime recensent les besoins urgents de la profession. Une fiche est distribuée à tous les exploitants sinistrés afin d’inventorier précisément les dégâts.

 

Doivent y être indiquées les surfaces inondées, l’éventuelle présence de troupeau, l’évaluation des besoins en fourrages, « et pas seulement en paille, mais aussi en foin et en aliments du bétail », insiste François Avrard, président de la FDSEA. « Nous devons établir une estimation globale pour la transmettre aux pouvoirs publics ».

 

« Pour les maires et le préfet, la priorité est d’évacuer l’eau des villages », souligne-t-il. « Quant aux terres, à nous de nous prendre en charge. » Le but, urgent, est de vider l’eau avec des pompes. Mais celles utilisées pour le drainage ont le plus souvent été noyées par le raz de marée et sont inutilisables. L’idéal serait maintenant d’intervenir avec des pompes à hélice tournant derrière les tracteurs. Mais ce type de matériel manque et des prêts par d’autres agriculteurs seraient les bienvenus.

 

Des brèches ont aussi été ouvertes dans les digues pour accélérer le retour de l’eau vers la mer. « Ensuite, elles seront rebouchées. Mais il faut le faire vite, avant les marées d’équinoxe autour du 20 mars… Là, au moindre coup de vent, la mer va repasser. »

 

D’autres besoins se font clairement sentir. « Nous avons aussi besoin de bras pour nettoyer les parcelles et enlever les débris déposés par la mer », indique François Avrard. « Et nous avons besoin de coups de main aussi pour remettre en place les clôtures. »

 

Dès le lendemain de la tempête, des agriculteurs d’autres départements se sont manifestés pour proposer de l’aide : ceux du Tarn ont proposé leurs bras, ceux du Morbihan de la paille, d’autres du fourrage… Des exploitants des Deux-Sèvres ont même offert de prêter des terres pour que les sinistrés puissent y produire de l’ensilage de maïs.

 

Pour proposer de l'aide, vous pouvez contacter la chambre d'agriculture de Charente-Maritime, par téléphone (05 46 50 45 00) ou par mail : communication@charente-maritime.chambagri.fr

M.Gu.


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