Dans un communiqué paru le lundi 1er juillet 2013, Coop de France constate que « malgré plusieurs dispositifs de relance, les surfaces de légumineuses, fourrages et graines continuent de chuter dans l'Hexagone et en Europe. » Pourtant, selon le syndicat, « plus de protéines produites sur nos sols c'est plus d'azote minéral économisé, une meilleure qualité de l'eau, des IFT en baisse, une sécurité d'approvisionnement et une traçabilité parfaite pour nos élevages ».
« Alors qu'attend-on pour se doter d'instruments efficaces pour une relance durable des protéines ? », se demande Coop de France déshydratation, qui estime que « pour le moment, ce sujet n'est pas sérieusement traité dans le projet de réforme de la Pac ».
« Un vrai plan de relance se doit de comporter un volet sur la recherche et le développement notamment variétal, un volet financier pour compenser le déficit de compétitivité avec les céréales, un volet sur la communication pour promouvoir nos protéines auprès de nos élevages. Il doit aussi intégrer à son profit tous les outils actuels et futurs que sont les mesures agroenvironnementales et les surfaces d'intérêt écologique », souligne l'organisation professionnelle, qui met en avant la luzerne. Cette dernière n'a jamais eu, selon elle, « autant d'atouts pour participer puissamment à cette relance des protéines que tous les partisans de l'agroécologie appellent de leurs vœux ».
« Pour mobiliser nos élus politiques, il faut exposer la volonté et la détermination sans faille des agriculteurs pour un grand plan protéines pour la France et pour l'Europe », conclut Coop de France déshydratation.