Les pois d'hiver les plus avancés, dans le Sud-Ouest, commencent à virer au jaune (maturité physiologique) alors que ceux des autres régions (Bourgogne, Champagne-Ardenne, Centre) s'échelonnent de la pleine floraison à la fin de la floraison dépassée, précise l'Unip, l'interprofession des protéagineux, dans sa note aux opérateurs du 21 juin 2013.
Faisant suite aux températures fraîches de ces dernières semaines, les stades des protéagineux de printemps sont toujours en retard d'au moins 10-15 jours. Les écarts de stade liés aux dates de semis persistent et sont très échelonnés entre régions et au sein de celles-ci. Ainsi, les pois semés à la fin de février et au début de mars dans le Berry, le Poitou-Charentes et le Sud-Ouest sont pratiquement à la fin de la floraison.
Plus au nord et à l'est, la majorité des pois et des féveroles de printemps semés à la fin de mars et au début d'avril sont arrivés au début de la floraison, tandis que des pois semés après le 10 avril ou sur des secteurs froids dans ces mêmes régions sont seulement à 10-12 feuilles.
La remontée des températures à la fin de la semaine dernière a fait apparaître des risques au niveau des maladies et ravageurs. L'anthracnose du pois, jusque-là très discrète, se développe rapidement, surtout sur pois d'hiver dans les parcelles insuffisamment protégées. On signale un peu de mildiou sur pois dans l'Est et le Centre et du botrytis sur féverole dans l'Ouest. Du côté des ravageurs, les pucerons verts sont présents sur pois avec des populations variables qui peuvent évoluer rapidement, et les captures de tordeuses sont en augmentation.
Les cultures de protéagineux sont plutôt prometteuses dans l'ensemble, en pois, féveroles et lupins, d'hiver et de printemps. Cependant, les conditions météorologiques des prochaines semaines, en particulier les pluies orageuses pour les pois les plus avancés, seront déterminantes, estime l'Unip.