Bruno Lecomte, un éleveur des Vosges (1), a pris sa caméra pour informer le public sur la réalité de la prédation en France.
Il s'est d'abord rendu au Musée de la chasse à Paris pour y rencontrer l'historien Jean-Marc Moriceau. Puis il a pris la direction de la Provence-Côte d'Azur pour interviewer Laurent Garde (Cerpam) (2), écologue et spécialiste de la question depuis de nombreuses années. Il s'est ensuite rendu sur les exploitations pour recueillir les témoignages d'éleveurs de la zone, excédés d'affronter le prédateur depuis vingt ans.
« Je voulais informer les éleveurs qui ne sont pas encore touchés sur ce qui les attend », explique-t-il. Il fallait que j'apporte un message clair. Je souhaitais aller à l'encontre des idées reçues et de la désinformation qui est faite sur le sujet par certains médias. Mon but est aussi de convaincre l'opinion publique car les instances politiques ne feront pas évoluer les lois tant que la majorité de la population se positionnera en faveur du prédateur. »
Ce travail « titanesque » lui a demandé presque un mois et demi entre les rencontres avec les différents intervenants et le montage.
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(1) Bruno Lecomte élève une cinquantaine de chèvres avec son épouse Jeanne à La Bresse. Ils travaillent en vente directe et accueillent 50.000 personnes chaque année sur leur ferme.
(2) Cerpam : Centre d'études et de réalisations pastorales Alpes Méditerranée.
à diffuser largement
mercredi 26 novembre 2014 - 14h24
Entièrement d'accord, j'avais fait un petit condensé des problèmes liés aux loups en février 2014 sur mon blog. http://elmadon.blogspot.fr/