L'Association des fabricants d'aliments du bétail de l'Ouest (Afab) prévenait vendredi dans un communiqué de presse que faisant suite aux mouvements sociaux, les entreprises de la nutrition animale se trouveraient rapidement dans l'impossibilité de livrer de l'aliment si « aucune amélioration significative de la situation ne voit le jour d'ici peu ».
Pénurie de carburants, rupture d'approvisionnement en matières premières, blocage des camions sur les ports et les routes... Voici quelques-unes des difficultés rencontrées par les industriels depuis le début des grèves, difficultés face auxquelles les fabricants d'aliments ont réussi à s'organiser jusqu'à aujourd'hui.
Mais il n'y a pas que les conséquences de la réforme sur les retraites. L'Afab évoque aussi la réforme portuaire engagée par le gouvernement qui « induit également des mouvements sociaux majeurs depuis de longs mois. Le cumul [...] réduit très fortement les cadences de déchargement des navires, voire les empêchent, dans un contexte de besoins élevés en protéines végétales et d'importation de céréales indispensables compte tenu de l'envolée du prix des matières premières. »