Le député de la Moselle François Grosdidier (UMP) a décidé de saisir le Haut-Conseil des biotechnologies après la publication d'une étude sur la nocivité suspectée de trois variétés de maïs OGM.
«Des effets particuliers sur la santé humaine sont très fortement suspectés, notamment sur le foie, les reins et le coeur», a-t-il indiqué, estimant que «cela confirme le bien-fondé du moratoire» décidé en France sur le maïs Mon 810.
Les trois variétés de maïs OGM concernées sont le Mon 810, le Mon 863 et le NK 603.
«Il est «urgent d'exiger l'extension du principe de précaution à toutes ces variétés de maïs autorisées pour la consommation animale et humaine dans l'Union européenne», a estimé le député.
Les conclusions de cette étude ont été diffusées le 11 décembre 2009 par le Comité de recherche et d'information indépendantes sur le génie génétique (Criigen, basé à Caen) qui y a participé.
«Nous avons prouvé pour la première fois au monde que ces OGM n'étaient pas sains, ni suffisamment corrects pour être commercialisés», avait indiqué Gilles-Eric Séralini, de l'université de Caen, un des auteurs de l'étude publiée dans l'International Journal of Biological Sciences.
Les scientifiques ont demandé en conséquence la «ferme interdiction» de l'importation et de la culture de ces OGM.
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